Après un long vol avec une longue escale à Sydney (on en a profité pour se laver et faire une petite sieste), nous arrivons tardivement à l’auberge de jeunesse de Nouméa. Nous nous réveillons assez tôt et partons à la découverte du centre-ville pour nous procurer les indispensables avant de partir à la découverte des îles : crème solaire ( la précédente a été oubliée dans un tuk-tuk), masque et tuba, argent liquide ( y’a des Société Générale à Nouméa! et des Quicks !!! ), une carte téléphonique et 2-3 trucs à manger en cas de pépins (et d’ailleurs on a bien fait!).
Vol de Sydney à Nouméa, sur AIRCALIN
Notre vol pour Ouvéa est prévu en début d’après midi. Le poids des bagages est très strict : 3kg en cabine et 12kg en soute. Même en ayant laissé un maximum de stock à l’auberge de jeunesse, on dépasse… Heureusement, les tarifs pour les kilos supplémentaires sont à peu près raisonnables.
Pour les bagages cabines, on triche un peu, on rempli au maximum nos poches, etc…
On hallucine aussi, un ticket de caisse comme carte d’embarquement et aucun contrôle de sécurité. 40 minutes plus tard on est à l’aéroport d’Ouvéa, un simple bâtiment en dur avec des sièges défoncés et des toilettes. Par contre pas de cabine téléphonique… Oups, comme on n’ a rien réservé, on misait pas mal sur notre carte téléphone pour trouver un campement et gérer notre transport…
Mumu nous réserve in extrémis le seul taxi du parking : direction la baie de Lékiny, le Lonely Planet nous dit qu’il y a un camping ! On arrive très vite dans un camping magnifique et très sauvage. À vrai dire le propriétaire est un peu perdu et a du mal à se rappeler qui a payé ou pas. Le camping fait face à une réserve naturelle, c’est super beau mais par contre, c’est tabou : interdiction de s’y baigner…frustrant ? Non, pas tant que ça, il suffit de marcher 200 mètres pour traverser l’île et se retrouver face à une plage fabuleuse, et autorisée aux touristes.
Nous resterons dans ce secteur pour les 2 jours, car sans voiture c’est compliqué de se déplacer… Nous sommes très proches du pont de Mouli, un coin idéal pour le snorkelling, par contre les plages du secteurs ont beaucoup d’algues vertes. Un vieux Kanak nous dira “les algues vertes signifient deux choses : soit le beau temps, soit le cyclone…” De quoi nous rassurer pour nos futures nuits en tente… Finalement nous aurons un temps plutôt mitigé : beau temps parsemé de grains assez violents. Avec nos ponchos sur la plage, on aura un gros fou rire : oubliez le glamour des cartes postales dans ces cas…
Pour la bouffe c’est un peu plus compliqué, dans notre secteur on a le choix entre l’hôtel de luxe et/ou le snack. Le premier soir, comme nous n’avons pas réservé, aucune des deux options n’est possible, on se rabat donc sur notre vieux bout de pain rassis et une conserve de maquereau-moutarde. Pour la boisson, de l’eau non traitée (heureusement, on des pastilles micropur pour la rendre buvable). Les bières au snack ? Pas possible, elles sont déjà toutes réservées! Clem commence à perdre patience, c’est vous dire…
Le lendemain matin, direction l’hôtel de luxe, on en profite pour gérer notre retour du lendemain à l’aéroport avec leur navette et on casse la tire-lire pour un petit-déjeuner “all you can eat” : l’idée étant de tenir jusqu’au soir (et on chaparde aussi quelques bananes et un bout de pain pour le petit-déjeuner du lendemain).
Enfin, on peut tester le snack (on a réservé ce coup-ci) ! Au menu : poisson-riz ou poulet-riz, cuisiné à la kanak, pas d’autres choix ! C’est très bon et les bières sont au rendez-vous. Le tout servi les pieds dans le sable sous un Faré traditionnel. Ce sera un de nos meilleurs repas en Nouvelle Calédonie.
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