Tu rêves de voyager, de quitter ton bureau tout gris pour découvrir de nouveaux horizons… Mais financer un tour du monde te semble impossible ?
Alors, lis bien ce qui suit. Car je peux te prouver qu’on peut vivre ses rêves au lieu de rester enfermé dans un moule. 🤠
En 2014, j’arrive un matin au bureau, après avoir pris le bus et le métro à l’autre bout de la ville. Je pose mon sac. Je dis bonjour à mes collègues.
Et puis…
Je regarde la colonne derrière ma chaise. Je regarde ma chaise. Puis mon poste de travail.
Mais qu’est-ce que je fais ici ?
Ok, je travaille sur des projets sympas, j’aime mes collègues… Mais je suis enfermée dans une boîte de conserve en béton. Alors que je suis venue m’expatrier au Canada pour voyager !
Je n’avais pas beaucoup d’économies, pas beaucoup de congés non plus et ça me paraissait compliqué, voire impossible, de partir en tour du monde.
Mais mon envie de liberté a été plus forte. J’ai fait chauffer Google pour trouver des solutions et sortir de cette impasse.
Et j’ai trouvé un article qui m’a fait prendre conscience que je pouvais quitter cette boite étriquée et découvrir le monde.
J’ai aussitôt proposé à Mumu de partir. Et elle a dit oui !
J’espère que notre vidéo et cet article te feront le même effet que mes recherches sur Google à l’époque.
Car on a rassemblé 13 façons de financer ton tour du monde, et ce, quelle que soit ta situation financière actuelle.
La dernière étant ma préférée si tu fais partie de la team impatients !
1 – Se faire sponsoriser
Pour financer notre tour du monde, mon premier réflexe a été de penser à la sponsorisation. C’est-à-dire créer un blog et en nouer des partenariats pour y faire de la pub.
Sur papier, l’idée était très cool : on gardait une trace de notre voyage et, en même temps, on se le faisait financer !
Mumu n’y croyait pas trop de son côté, car elle connaissait la réalité des partenariats avec son boulot.
Et c’est vrai que ce n’est pas si simple.
La pub sur le Web, ça ne paie clairement pas, à moins d’avoir un gros trafic et ça… ça ne se fait pas en un jour.
Donc si tu veux te lancer dans le sponsoring, sache que ce n’est pas impossible, mais qu’il te faudra de la patience. Beaucoup. Crée rapidement tes réseaux sociaux, ton site, ta chaîne YouTube pour développer une grosse audience.
De notre côté, on a abandonné l’idée, car le sponsoring implique de respecter les règles d’un autre joueur. Et on voulait que ce soit NOTRE tour du monde !
2 – Se lancer dans l’affiliation
Si, dans ton audience, tu as pas mal d’abonnés intéressés par un produit précis, tu peux faire de l’affiliation.
L’affiliation, c’est le fait d’intégrer des liens vers un ou plusieurs produits que tu recommandes à tes abonnés, via des liens sur ton blog, sous une vidéo YouTube, etc.
Par exemple, de nombreux blogueurs voyage font de l’affiliation pour des assurances.
En contrepartie, tu touches une commission sur chaque vente, sans que cela n’augmente le prix pour celui qui achète.
Là encore, il te faudra une grosse audience pour que cela te paie un salaire. Et ça demande donc encore une fois beaucoup de patience !
3 – Faire des économies
C’est sûrement l’option la moins sexy, mais aussi la plus évidente !
Pour partir en tour du monde, tu peux te serrer la ceinture pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, pour aller chercher un maximum de budget à consacrer à ton voyage et à tes expériences.
Le plus simple, c’est de retrancher automatiquement un pourcentage de ton salaire ou de tes revenus. Et faire comme si ça n’existait pas !
Pense aussi à réduire tes dépenses superflues. Ce paquet de churros à 17 $ pourrait se transformer en ticket de bus pour aller voir le Taj Mahal. Ça fait réfléchir, non ?
Avec de la rigueur et de la patience, tu pourras faire comme Anatole et Marion, des Marioles Trotters, qui sont passés par là pour leur tour d’Afrique en van !
4 – Vendre ou louer sa maison
Si tu es déjà propriétaire, tu peux soit décider de tout plaquer et vendre ton bien.
C’est une grosse décision, mais à envisager si tu sais que tu ne retourneras pas dedans.
De notre côté, on a décidé de la mettre en location temporairement.
Ça nous a permis de la retrouver à la fin de notre voyage, tout en économisant en même temps.
5 – Travailler en voyageant, avec le PVT
Si tu as moins de 35 ans, il existe une solution pour que tu puisses voyager tout en travaillant : le PVT, ou Permis Vacances Travail.
On en parle dans cet article qui regroupe les différents moyens de devenir nomade.
Le PVT te permet de voyager librement dans un pays pour une durée supérieure à celle d’un visa visiteur classique, jusqu’à 2 ans pour certains pays. Et, surtout, il t’offre la possibilité de travailler pour n’importe quel employeur, ou à ton compte !
C’est l’option qu’on a choisie pour passer 5 mois en Australie. On a cueilli des pommes et des poires pendant un mois là-bas, histoire de faire rentrer un peu d’argent. Tu peux ainsi avoir des boulots avec ou sans compétences au Japon, en Corée, en Nouvelle-Zélande…
C’est aussi grâce au PVT que Clem est arrivée en 2011 au Canada pour exercer en agence en tant que directrice artistique, tout en étant freelance à côté.
6 – Tenter le volontariat
Le volontariat est une super option si tu as peu de moyens et que tu veux t’immerger dans la culture locale, tout en te rendant utile.
En gros, tu échanges quelques heures de tes journées contre le gîte et le couvert.
Par exemple, tu peux travailler dans des auberges de jeunesse, aider à créer des écoles, travailler dans des fermes bios…Les missions sont très variées !
Il existe deux grandes plateformes sur lesquelles tu peux trouver des missions de volontariat : Helpx et Workaway.
On n’a pas personnellement testé cette formule, mais on en a parlé avec les Géonautrices qui, elles, ont tenté l’aventure en Amérique du Sud.
Attention : vérifie toujours en fonction du pays que ton visa te permet de le faire, pour éviter tout problème avec l’immigration !
7 – Garder des animaux ou une maison
Voilà une option à laquelle on ne pense pas souvent : l’échange de maisons.
C’est la solution utilisée par les Trip and Twins.
Ou encore la garde d’animaux à domicile. C’est une expérience que Kelly, de Fill’Expats, a tentée en Ontario. Si tu aimes les animaux, c’est un bon plan pour profiter d’un logement gratuit, plutôt que de payer un AirBnb !
8 – Être jeune fille ou jeune homme au pair
Tu aimes t’occuper d’enfants ? Alors pourquoi ne pas financer ton tour du monde en voyageant au pair ?
Cette solution attire plutôt des profils jeunes. Tu profites de la destination en échange de quelques heures de garde.
Et ça te permet d’être en immersion dans la culture locale et d’améliorer ta langue !
9 – Adopter un mode de voyage économique
On parle beaucoup de gains financiers, mais il y a un autre aspect à prendre en compte dans un budget voyage : les dépenses.
Et tu peux viser un tour du monde en mode éco. Vois le même comme un défi !
Par exemple, tu peux limiter tes dépenses de transport, en adoptant le vélo ou la marche par exemple. Tu peux aussi faire du stop.
Pour le logement – qui est certainement la plus grosse source de dépenses – tu peux tenter le couchsurfing : des locaux te prêtent leur canapé pour une nuit ou deux, en échange d’un service… ou d’une bouteille de vin !
Le voyage le plus impressionnant de ce type est celui de Steven Herteleer, qui a voyagé sans sac , sans téléphone, sans avion et sans hôtel. Comme quoi, tout est possible !
10 – Travailler à distance pour son employeur
Si tu ne tiens pas à voyager en mode spartiate et que, comme Clem, tu fais partie de la team confort 😅, tu peux envisager le télétravail, si ton employeur est pour.
Ça te permet de garder ton job, et ton salaire avec.
Depuis le Covid, ça se négocie beaucoup plus facilement qu’en 2014, quand on est parties en tour du monde. (À ce moment là, tu passais pour un OVNI 👽).
Mais tout dépend de ton boulot et du degré d’ouverture de ta boîte !
11 – Prendre un congé sabbatique
Si tu veux partir pour plusieurs mois et garder ton job en rentrant de voyage, tu peux tenter l’option du congé sabbatique.
C’est ce que Mumu a fait. Et toutes les heures supp’ qu’elle avait cumulées lui ont payé ses premiers mois de tour du monde.
C’est une option sécuritaire, puisque tu retrouves ton travail. Mais aussi un boulet à traîner si tu n’aimes plus ton job ! Car, plus ton voyage avancera, plus il te rapprochera du retour au bureau.
12 – Devenir formateur en ligne
Tu peux développer une activité de formation en ligne, si tu as des compétences et, surtout, de bonnes capacités pédagogiques.
Nous, on adore ça !
C’est d’ailleurs devenu notre métier à 80 %. Avec le Campus des Créateurs Nomades, mais aussi d’autres formations annexes, on accompagne des freelances à se lancer à développer leur activité sans stress.
Si ça t’intéresse, on a aussi créé un guide pour t’aider à te lancer et devenir digital nomad !
Mais pour que tu puisses vivre de la formation en ligne, tes connaissances seules ne suffiront pas :
- il te faut aussi une bonne audience ;
- tu dois créer une relation de confiance ;
- et aussi t’assurer que tes élèves aient de bons résultats pour durer.
C’est un métier très gratifiant que tu peux exercer de partout dans le monde. Et c’est comme ça qu’aujourd’hui on voyage de 4 à 6 mois par an !
13 – La meilleure solution pour financer un tour du monde rapidement : se lancer en freelance
On garde le meilleur pour la fin !
Tu l’as compris, c’est notre option préférée pour partir en tour du monde : devenir freelance !
C’est celle que j’ai choisie pour le nôtre, en 2014.
C’était vraiment génial, parce que j’avais trouvé quelques clients avant de partir, et je pouvais travailler de partout dans le monde.
Je me rappelle avoir travaillé sur une identité visuelle un jour sur la terrasse d’une auberge de jeunesse en Australie, avec une vue incroyable. C’était tellement mieux que les murs de ma boite de conserve !
Mais j’ai fait de grosses erreurs, qui ont rendu l’expérience moins cool qu’elle aurait pu l’être.
La première, ça a été de bouger beaucoup. Je n’ai pas adapté le rythme du voyage au travail que j’avais à fournir. C’est à ce moment-là qu’on a compris l’importance du slow travel et qu’on a appris à ralentir pour mieux profiter de la destination. Tu n’es plus dans la consommation à tout prix et tu vis comme les locaux. Je te promets que ça change toute l’expérience !
La deuxième, c’est que je suis tombée dans le piège des plateformes, qui te poussent à facturer le moins cher possible. Et ça, clairement, c’est pas vivable pour un indépendant. Je t’explique d’ailleurs pourquoi il ne faut pas te brader si tu veux réussir en freelance ici.
Heureusement, avec le temps, j’ai appris comment trouver de très bons clients alignés avec mes valeurs et j’ai pu vivre pleinement de mon activité de digital nomad. Même si aujourd’hui j’ai levé le pied sur les contrats, pour aider au maximum nos élèves du Campus !
Se lancer en freelance, c’est LE bon point de départ pour financer un tour du monde.
👉 D’ailleurs, si tu veux découvrir ton profil de freelance
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Quiz : Quel freelance es-tu ?
Être digital nomad, c’est même tout simplement avoir la possibilité de voyager à l’année. Et ça ne t’empêche pas d’ajouter par la suite la carte du sponsoring, de la formation ou de la vente de produits en ligne.
Si, toi aussi, tu as envie de te lancer en freelance, mais que ça te fait peur et que tu ne sais pas par où commencer, contacte-nous !
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