Avant d’entrer dans le vif du sujet, on va se présenter et vous expliquer comment on s’est retrouvées à acheter un vieil autobus scolaire. Oui, on a une grande passion pour les défis…. Un peu trop peut-être !
Tout commence par un tour du monde
En 2014, avant de devenir des créatrices nomades, nous étions deux filles expatriées depuis quelques années au Canada, salariées et au bord de l’implosion. Le besoin d’aller explorer le monde bouillonnait en nous, nous voulions vivre de nouvelles expériences, sortir de notre zone de confort.
Alors en novembre 2014, nous sommes parties pour un tour du monde de 14 mois.
Ça faisait des années qu’on y pensait, puis un jour sur un coup de tête en juin on s’est dit :
« On le fait ! Il n’y aura jamais de bon moment, alors on part cette année. »
6 mois plus tard, on prenait notre premier vol pour ce long périple. Au programme :
Birmanie, Thaïlande, Laos, Nouvelle-Calédonie, Nouvelle-Zélande, Australie, Bali, Japon, États-Unis, Canada.
Un bel itinéraire. Mais… avec quelques destinations qui creusent ton portefeuille à coup de pioche. Une question se pose alors…
Comment financer un voyage de plusieurs mois ?
Nous avions un peu d’économies, mais vraiment pas de quoi voyager pendant plus d’un an à cette époque !
Voici nos sources de financement de l’époque :
- Nos Congés payés : environ 3 semaines chacune.
- Nos économies : Elles ont payé les billets d’avion, nos assurances pour le voyage et du matériel.
- Les heures supplémentaires de Mumu à récupérer. Travaillant dans l’événementiel, elle avait énormément d’heures à récupérer : environ 2 mois payés .
- Du fruit picking en Australie : 1 mois chacune. Cela dit, c’était très bien payé.
- Une carte de crédit. Nous ne conseillons absolument pas cette solution pour financer votre voyage . Mais il faut reconnaître qu’elle nous a bien dépannée en Australie. Grâce à cette solution, nous avons évité de nous retrouver coincées au milieu du désert, comme d’autres français qui n’avaient plus assez d’argent pour payer leur carburant…
Bref, même avec tout ça, nous étions loin de pouvoir nous financer pendant 14 mois.
Se lancer en tant que créateur nomade freelance
Heureusement, nous avions une autre option : Clem pouvait travailler à son compte sur les routes comme graphiste et directrice artistique
Elle partait avec un avantage : en plus de son travail régulier, elle avait toujours eu des contrats à côté lorsqu’elle était employée. Mais cette activité n’était pas assez développée pour en vivre à temps plein.
Ce voyage c’était le double saut. Travailler en autonome à 100 % et voyager en même temps : devenir une créatrice nomade !
Sur les routes, Clem a dû apprendre à travailler dans des conditions difficiles, trouver des clients à distance et les gérer, trouver du réseau.
Elle a fait des erreurs, manqué des opportunités, travaillé sur des contrats qui ne lui convenaient pas toujours. Mais elle a aussi adoré travailler pour des clients à l’autre bout du monde dans des paysages de dingues.
On ne te le cachera pas, c’était extrêmement stressant. Mais cela a permis de financer une bonne partie du voyage.
Cette expérience l’a forgée. À notre retour à Montréal en janvier 2016, elle s’était transformée en une Digital Nomad accomplie. Maintenant, elle peut travailler d’où elle veut quand elle veut et elle choisit avec qui elle veut travailler !
Clem a d’ailleurs écrit un guide qui te partage tout ce qu’elle a appris en travaillant comme freelance sur les routes. Télécharge gratuitement ce guide maintenant :
Ça ne s’est pas fait d’un claquement de doigts : elle a eu plusieurs épreuves à affronter. Elle a même accepté un poste de directrice de projet com’ dans une boîte d’architecture quelques mois après son retour !
Mais sa soif de liberté l’a ramenée à ses premiers amours : le travail autonome. Depuis, elle a des clients aussi bien en France qu’au Québec !
Autodidacte sur les routes
Et Mumu?
Son travail était difficilement exportable en travaillant sur le web et à distance. Mais elle ne s’est pas tournée les pouces pour autant !
Pendant que Clem travaillait sur les routes pour faire rentrer de l’argent, elle a perfectionné ses talents en matière d’organisation de voyage. Elle a fait de notre Canon 6D son meilleur allié en pratiquant la photo et la vidéo. Elle a appris à se servir de Photoshop, de Lightroom, Premiere, WordPress et à écrire des articles pour notre blog. C’était aussi une occasion parfaite pour approfondir sa connaissance des réseaux sociaux.
Avec toutes ces nouvelles compétences, elle se rapproche elle aussi de son objectif de rejoindre la tribu des créateurs nomades.
La naissance de deux projets
Nos différents projets de blogs sont alors venus petit à petit, tout naturellement :
C’est vers la fin de notre voyage que le projet des Petits aventuriers est né. Nous étions en road trip aux États-Unis, dans la forêt de Redwood qui abrite les plus grand arbres du monde.
Ils étaient si grands que les humains semblaient avoir rapetissés dans ce décor fantastique. Clem a alors voulu faire une vidéo pour ses neveux qui leur racontait qu’un magicien lui avait jeté un sort… Une occasion parfaite pour leur expliquer la particularité de ce lieu.
Ils ont adoré.
Le projet était lancé.
Pourquoi ne pas faire découvrir le monde en vidéo aux enfants ?
Il y a un manque crucial de vidéos qui proposent un contenu éducatif pour les 6-12 ans sur Youtube. Et l’idée de pouvoir transmettre aux enfants le plaisir d’apprendre, d’être curieux envers le monde qui les entoure n’était pas non plus pour nous déplaire !
Nous avons alors commencé à faire des vidéos Youtube sur les États-Unis dans un premier temps, puis le Canada, la France, l’Islande et bientôt Hawaï. Nous avons réalisé une cinquantaine de vidéos éducatives depuis.
Voyage en roue libre trouve sa vocation
Le projet de Voyage en roue libre a mis plus de temps à se définir.
Il a eu plusieurs versions et même un autre nom !
Nous voulions faire un blog, mais pas uniquement centré sur le voyage : nous voulions aussi transmettre ce que nous avions appris (et ce que nous continuons d’apprendre). Il s’agissait aussi pour nous de relever de nouveaux défis pour étendre nos champs de compétences.
C’est ainsi que nous avons décidé de développer un blog pour aider les gens issus des métiers de la création (graphistes, photographes, illustrateurs, artistes 3D, etc…) à devenir des créateurs nomades.
Clem a passé plusieurs années à faire des essais et erreurs, elle a aussi eu des périodes de creux avec ses clients. Elle en est même arrivée au point de se demander si ce métier – qu’elle adorait – lui convenait encore.
Après beaucoup de remises en questions, de lectures, de formations, d’expériences, elle finalement trouvé un équilibre.
Elle travaille désormais pour des clients qu’elle aime, des projets qui correspondent à ses valeurs. Si toi aussi, tu veux faire décoller ton activité de créateur freelance, télécharge ce guide maintenant :
Nous souhaitons aussi t’inspirer et prouver que tout s’apprend ! Même à faire démarrer un vieux bus en panne de batterie quand tu as fait un Bac Littéraire ! (euh, de quoi vous parlez ? attends, on y vient !)
Convertir un autobus scolaire en studio de création et ciné-bus
Puisqu’un tour du monde ce n’était pas assez pour nous, en juin 2018, on a décidé d’acheter un bus scolaire de 12 ans d’âge !
L’idée : le convertir en studio de création et en cinébus.
Il a vocation a nous servir autant pour le projet des Petits aventuriers que pour Voyage en roue libre.
Mais ce n’était pas un défi assez compliqué. Alors, on s’est lancé le challenge de réaliser une vidéo par semaine pour raconter tout ce qui nous arrive autour de ce bus !
Nous partageons nos galères, nos doutes, nos réussites face à ce gros bus.
Filmer, monter, diffuser ces épisodes représente un travail collosal. Alors pourquoi le faire ?
Partager.
Sans le partage, nous serions encore en train de chercher comment démarrer le bus ! Nous avons rencontré un tas de personnes formidables, trouvé de l’aide. Une communauté s’est créée autour du projet. Et le plus beau ? On inspire d’autres créateurs, d’autres femmes, d’autres entrepreneurs.
Ce bus, ça nous sort toutes les deux de notre zone de confort. Nous sommes devant un projet qui peut parfois nous sembler insurmontable. Mais on a à cœur de tout apprendre. C’est pour ça, que nous voulons en faire le maximum par nous même. Même si on souffre un peu pour rien par fois !
Oui, oui, on aurait pu sabler le sol… Mais sans ça, on n’aurait jamais découvert le pouvoir la brosse métallique montée sur une meuleuse.
On apprend tous les jours sur la mécanique, l’électricité ou la plomberie.
Quand tu es au milieu du désert, que tes batteries sont à plat et que tu dois trouver une connexion internet pour envoyer un fichier à un client, Tu DOIS SAVOIR faire démarrer ton bus avec un trombone.
Ce challenge nous oblige à devenir pédagogues, à transmettre nos expériences, nos connaissances. Mais pas seulement celles du bus : On partage nos connaissances sur nos métiers.
On veut aider les créateurs à kiffer leur travail, à ne pas se sentir acculés par les clients, à choisir les projets qu’ils aiment.
L’objectif est de t’aider à trouver ce qui te fait vibrer et à en vivre. Ne pas finir par détester ta passion. C’est d’ailleurs, ce qui a failli arriver à Clem.
On partage tout ce qu’on sait sur le voyage, le matos, le freelance. On teste de nouvelles approches : pour toi !
15 interviews de créateurs nomades en 15 semaines
Alors, on a décidé d’aller à la rencontre d’autres créateurs, et de parler avec eux de leurs parcours, de leurs défis, histoires, réussites et échecs.
Ces créateurs auront une expérience particulière avec le voyage.
Ce sera notre défi de début d’année : créer 15 interviews podcasts en 15 semaines.
Nous allons produire à partir du mois de février un podcast par semaine pendant 3 mois (et plus si affinités): Nous y interviewerons des créateurs nomades.
Nous te raconterons l’envers du décor et ferons un bilan sur ce nouveau projet. On y songe depuis plus d’un an, il est temps que ça sorte de nos têtes !
Ce ne sera pas facile, car nous allons devoir trouver des personnes inspirantes et surtout disponibles. Il faudra trouver le temps de planifier, préparer, enregistrer et monter ces interviews au milieu de notre programme déjà très chargé.
Mais, grâce à ce défi, on va avoir l’occasion de développer de nouvelles compétences. Ce sera aussi une autre façon de passer du temps avec toi. Tu pourras être inspiré sur la route, en faisant la vaisselle, pendant ton jogging.
Et pour ne rien te cacher, notre rêve, c’est d’organiser des interviews dans le bus, mais avec un concept dont on te reparlera plus tard. 😉
→ Si tu es un créateur, qui a travaillé sur les routes, à l’étranger ou qui planifie de le faire, écris-nous.
→ Si tu as envie de changer de mode de vie, pose-nous tes questions ici.
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