Cam c’est elle raconte l’expatriation au Canada sur Youtube
Tu rêves de t’expatrier au Canada ? Tu as déjà tout lu sur le Québec ? Tu aimerais te lancer à ton compte ou y trouver ton premier emploi ? Cet article est pour toi.
Camille, connu sur YouTube sous le nom de Cam c’est elle, te partage son parcours.
Camille est monteuse vidéo et vit depuis 6 ans à Montréal. Depuis 2 ans et demi, elle publie au moins une vidéo tous les samedis sur sa chaîne YouTube. Elle y parle d’expatriation, de voyage, de la vie à Montréal, au Québec, de voyage, d’activités.
Depuis le lancement de sa chaîne, elle cumule des millions de vues et des dizaines de milliers d’abonnés. Bref, son histoire est inspirante à plus d’un titre !
Cette interview fait partie de la série Créateurs Nomades (#createursnomades).
Les créateurs nomades
Bienvenue dans la série d’articles et de podcasts sur les créateurs nomades. L’objectif est de partager avec toi l’histoire de créateurs qui exercent leur métier sur les routes, qu’ils soient photographes, illustrateurs, développeurs, musiciens, graphistes, vidéastes ou troubadours !
Découvre ici leur interview sur notre podcast : les créateurs nomades (pstttt : abonne-toi sur iTunes, Spotify ou Google podcast)
Nous sommes vraiment heureuses d’avoir interviewé Camille, d’autant plus qu’elle a partagé notre projet sur sa chaîne YouTube à nos tout débuts.
Cam a d’ailleurs hérité d’un morceau d’Elva !
Un siège de bus que son chat a adopté au premier regard.
À travers ce podcast, elle nous explique comment elle a pu transformer un licenciement économique en un tremplin pour développer un projet qui a changé sa vie. Elle nous raconte aussi sa technique infaillible pour trouver un premier emploi !
On abordera aussi les raisons qui l’ont conduit à demander sa citoyenneté canadienne après 6 ans passés au Canada.
Comment venir s’installer au Québec ?
Comment Camille a décidé de venir vivre à Montréal ?
Cam avait déjà une idée derrière la tête la première fois qu’elle est venue visiter le Québec. Elle avait envie d’immigrer dans la province.
La Grenobloise a donc mis à profit son voyage pour faire un repérage.
Si vraiment j’aime ça, je reviendrais. Et j’ai adoré !
Elle a été immédiatement convaincue par Montréal.
J’ai tout de suite adoré la ville, adoré l’énergie qu’il y avait. Le côté sympa et chaleureux des gens, pas prise de tête. On a l’impression de pouvoir tout faire et que rien n’est impossible.
Elle a tellement aimé son expérience que 2 jours après son retour en France, elle décidait de repartir là-bas en faisant une demande de PVT.
Un PVT est un Permis Vacances Travail.
Ce type de permis existe dans une multitude de pays et te permet d’avoir un permis de travail ouvert d’un à deux ans.
Cela veut dire que tu n’as pas besoin de trouver un employeur avant de partir et qu’une fois sur place, tu peux travailler pour qui tu veux.
Ces permis sont généralement accessibles pour les personnes de moins de 30 ou 35 ans. Si tu rêves de partir vivre un an à l’étranger ou plus, c’est le permis idéal !
D’ailleurs, Clem est aussi arrivée au Canada en PVT et nous avons aussi utilisé ce type de permis pour travailler en Australie pendant notre tour du monde.
Un projet d’immigration au Canada bien réfléchit
Camille était tellement convaincue par Montréal, qu’elle avait décidé qu’elle resterait au Canada pour longtemps : avant même son Permis-Vacances-Travail !
Plus motivée que jamais, elle a pris avec elle – dès le départ – tous les documents nécessaires pour faire sa demande de résidence permanente.
Il faut dire qu’elle avait bien étudié la question des visas avant de partir.
Son copain de l’époque n’avait pas une citoyenneté lui permettant d’obtenir le PVT. Il a donc fallu explorer toutes les autres options qui étaient tout de suite plus compliquées, d’où le voyage d’exploration….
Bon par contre, c’est lors de son voyage de repérage que Cam s’est rendue compte qu’elle ne resterait pas en couple avec cette personne. À leur retour, ils se sont séparés.
Je veux revenir, mais je reviendrai sans
Elle a alors proposé à sa meilleure amie de partir en PVT. Elles sont parties quelques mois plus tard.
Bien débuter son expatriation, avec une expérience marquante
Un road trip atypique à travers le Canada
Avec sa connaissance des contraintes liées aux permis de travail dont elle aurait besoin ensuite, Camille a décidé de commencer par voyager !
Cam avait conscience que si elle voulait rester, elle aurait besoin d’avoir un emploi dans une entreprise et qu’elle ne pourrait pas exercer en freelance pendant son année en permis Jeune Pro.
Pour rappel, au Québec, nous avons le droit à deux semaines de congés payés par an. Ton employeur peut t’en offrir plus, ou alors il te faut un certain nombre d’années dans l’entreprise pour avoir le droit à une 3ème semaine. En bref, si tu es expatrié, tu mets tes deux semaines à profit pour voir ta famille.
Et c’est là qu’elle a décidé de partir à la découverte du Canada : 60 h de bus Greyhound de Montréal à Calgary, une expérience haute en couleur ! Quand on dit 60 h de bus, c’est d’affilées !
Une fois arrivée à Calgary, elle a loué une voiture avec des amis pour explorer les Rocheuses et se mettre en direction de Vancouver.
Quand on lui demande, c’est l’une des expériences les plus folles qu’elle ait vécues ici !
Si tu veux toi aussi te lancer dans un road-trip, mais de manière un peu plus confortable dans ton va ou ton bus, on a écrit ce e-book juste pour toi ! Les 7 étapes indispensables pour bien démarrer la conversion de ton véhicule. Télécharge-le ci-dessous et fais parti de la tribu des voyageurs en roue libre !
Comment trouver un travail au Québec ? Du PVT au Jeune Pro.
En tant que monteuse vidéo, Camille avait conscience que ce serait compliqué pour elle, car dans cette profession, c’est souvent à la pige… C’est-à-dire que tu es embauché comme un freelance.
Camille voulait obtenir un permis Jeune Professionnel pour rester. Il n’est plus cumulable avec le PVT aujourd’hui. Une des exigences du permis Jeune Pro est d’avoir un employeur, contrairement au PVT.
Une bonne démarche quand on part de rien !
Donc pour obtenir ce permis, il fallait absolument qu’elle trouve une entreprise prête à l’embaucher. Pour faciliter ces démarches, elle est passée par un organisme (qui n’existe plus) qui l’a aidé à refaire son CV en version Québécoise.
Cette première étape lui a aussi donné des premiers contacts, elle a reçu un livre « Qui fait quoi ? » qui recensait toutes les entreprises audiovisuelles.
Que demander de plus ? Elle avait une liste complète de potentiels employeurs entre les mains.
Camille a donc contacté toutes les entreprises qui étaient dans ce livre et qui auraient pu avoir besoin de ses services : elle adaptait sa lettre de motivation, allait voir sur leur site web ce qu’ils faisaient, etc.
Cette approche est de la plus haute importance lorsque tu démarches un employeur ou un client. Renseigne-toi toujours avant pour personnaliser ton offre. Sinon dans 99 % des cas, ton e-mail finira au fin fond de la poubelle de ton interlocuteur !
Il vaut mieux écrire à moins de personnes, mais mieux !
Méthodiquement, elle s’est rendu jusqu’à la lettre « g » avant qu’on réponde à ses e-mails et trouve un emploi.
Elle avait eu d’autres réponses positives avant ça. Malheureusement, ils lui proposaient tous des emplois en tant que pigiste. Et comme on l’a vu, pour la suite, cela la bloquait au niveau de ses demandes de permis.
Saisir l’opportunité
L’entreprise qu’elle a trouvée était loin de l’entreprise idéale pour un jeune qui démarre.
Ils avaient un style un peu vieillot, un peu passé date un peu coincé dans les années 80-90
Mais Camille a saisi sa chance !
Elle s’est alors dit :
Je vais essayer d’amener mes idées en douceurs
L’entreprise n’avait pas de gros contrats, c’était une petite structure familiale, mais ça allait bien à Camille qui n’avait pas encore beaucoup confiance en elle.
Après une période d’essai, c’est passé, ils l’ont gardé.
Les conseils de Camille pour trouver un emploi au Québec
Le premier conseil de Cam c’est de de se créer un réseau le plus tôt possible si on veut s’installer au Canada.
Selon elle, se former un réseau pendant des études au Québec reste un des moyens les plus faciles pour trouver du travail sinon, il n’y a pas de secrets, il faut démarcher les entreprises.
Les 5 à 7 au Québec sont souvent une solution conseillée aux nouveaux arrivants qui cherchent un travail. Malheureusement, Camille a constaté qu’ils sont plus souvent remplis de personnes qui cherchent un travail que de recruteurs. Elle a aussi essayé le bénévolat dans le cinéma puisqu’elle est monteuse. La conclusion est la même.
Par ailleurs, Camille rappelle que parfois, il s’agit juste d’arriver au bon moment ! La chance fait également partie de la recherche de travail. Certaines personnes vont trouver très vite et d’autres mettront plus de temps à trouver.
Si c’est ton projet de venir t’installer au Canada, on te recommande d’avoir un peu d’économies de côté, de quoi tenir quelques mois, le temps de trouver du travail.
Ensuite, l’embauche dans une entreprise peut être un premier tremplin vers une activité de freelance. Cela va te permettre de faire connaître ton travail et de rencontrer des personnes clés pour décrocher des contrats dans le futur. Cette technique permet de rassurer sur ton sérieux et ta rigueur. Tu transformeras peut-être ton ancien boss en client !
Les difficultés de l’immigration
Un emploi stable avec un “mais” !
Elle est restée 2 ans dans la structure, elle a amené l’entreprise à se moderniser et à acheter le matériel adéquat pour qu’elle puisse bien travailler.
Au bout d’un moment, ils ont réussi à faire rentrer des contrats intéressants et se sont engagés à la garder pendant la durée de son visa Jeune Pro et le temps qu’elle obtienne sa résidence permanente.
Par contre, le fait d’avoir un visa attaché à un emploi n’est pas toujours facile, car les employeurs en profitent : pour Camille, cela a parfois été proche d’un harcèlement moral…
Les permis ouverts sont vos amis
Camille conseille d’ailleurs (et nous aussi !) aux personnes qui la suivent sur ses réseaux sociaux de privilégier un permis de travail ouvert, qui te permet de changer d’emploi comme tu veux. Ainsi, tu ne seras pas à la merci d’un employeur et tu pourras négocier sur un pied d’égalité avec lui pour ce qui touche à ton salaire, tes vacances, etc.
Quand ton emploi tombe à l’eau
Malheureusement, l’entreprise n’a pas pu la garder jusqu’à ce qu’elle obtienne sa RP, les contrats ne rentraient plus et l’entreprise était en difficulté… Depuis un moment déjà, ses payes avaient du retard. À un moment donné, l’entreprise lui devait 3500 $ de retard de paie… Malheureusement, Cam n’avait pas la possibilité de travailler ailleurs puisque son visa était lié à l’entreprise.
Camille s’est donc retrouvée sans emploi et sans possibilité de travailler le temps qu’elle obtienne la fameuse Résidence Permanente. Elle ne savait pas combien de temps cette situation allait durer… En réalité, cela a duré 6 mois. C’est à ce moment-là qu’elle a lancé sa chaîne YouTube Cam c’est elle. Mais on y reviendra un peu plus loin…
Débuter comme freelance au Canada
Une fois la Résidence Permanente en poche, elle a pu véritablement commencer sa carrière de travailleuse autonome au Québec.
C’est un permis ouvert, qui donne de nombreux avantages et est renouvelable indéfiniment. C’est la dernière étape avant la citoyenneté.
Grâce à son expérience en entreprise, elle a eu l’occasion de rencontrer certains pigistes qui avaient travaillés sur différents projets avec elle.
Elle les a contactés et elle a rencontré de nouvelles personnes avec qui elle travaille toujours actuellement.
Cam collabore notamment avec une personne qui lui trouve les contrats pendant qu’elle s’occupe de filmer et de monter les vidéos.
Finalement, elle a complètement délégué la partie commerciale qui ne l’intéresse pas et se concentre sur la partie artistique…
Si tu souhaites te lancer comme freelance au Québec, voici tout ce que tu dois avoir :
La réalité de la vie de pigiste
Pour Camille, la vie de freelance est une source de stress. Notamment en raison des périodes creuses. Cela génère une incertitude. La période de novembre à mars est relativement calme. Les rentrées d’argent sont donc plus rares.
En effet, les entreprises clôturent leur année administrative en fin d’année et en début d’année, elles n’ont pas encore défini les budgets…
C’est toujours un stress perpétuel de se dire : est-ce que je vais rentrer dans mes frais, est-ce que je vais avoir assez d’argent, etc. ?
Malgré ces difficultés, elle adore la flexibilité et la liberté que lui procure ce statut.
Je préfère avoir ma liberté que d’être dans une entreprise que je ne vais pas forcément aimer ».
Depuis, la chaîne YouTube de Cam s’est bien développée et lui permet depuis 2019 d’avoir de quoi vivre sans réaliser trop de contrats quand elle est dans des périodes plus calmes.
À travers son audience et ses amis, on lui propose également quelques contrats.
La création de sa chaîne YouTube Cam c’est elle
Savoir rebondir
Parfois, nous renaissons dans les pires moments et Camille en est le parfait exemple. La perte de son emploi a engendré un projet qui a changé sa vie pour le mieux.
Lorsqu’elle a perdu son travail et qu’elle était dans l’impossibilité d’en trouver pour des raisons de visa, elle a décidé de lancer sa chaîne YouTube Cam c’est elle.
C’était parfait pour occuper tout le temps qu’elle avait !
Depuis, sa chaîne occupe une grande partie de sa vie, et lui permet aussi de mieux gérer les périodes de creux de son activité de freelance.
Le développement d’une chaîne YouTube
Se construire grâce à un projet personnel
Quand on demande à Camille quel est le projet dont elle est la plus fière, c’est sans équivoque sa chaîne YouTube.
Développer sa chaîne lui a permis de vaincre sa timidité et d’aller vers les gens, entreprendre et développer de nouvelles compétences.
Elle a dû apprendre à négocier quand elle a commencé à recevoir des propositions de partenariats, elle a dû s’affirmer, discuter des contrats…
En bref, elle a fait face à plein de défis qui lui ont permis d’évoluer et de changer.
Le secret derrière sa réussite.
Créer une chaîne YouTube représente un investissement personnel conséquent.
Cam ne pense pas qu’elle aurait pu réussir à développer sa chaîne YouTube en même temps qu’avoir un emploi à temps plein à côté.
Depuis le lancement de sa chaîne en juillet 2016, Camille n’a pas raté une seule fois son rendez-vous hebdomadaire. C’est impressionnant !
Chaque samedi, elle publie une vidéo, et se lance même des défis de publications de vidéos quotidiennes.
Elle se met beaucoup de pression pour pouvoir sortir sa vidéo à temps et ne pas décevoir son audience.
Le fait de rester régulière, sans manquer une semaine, l’oblige à persévérer dans le projet.
Tout faire seule
Réaliser ses vidéos et faire tourner tout ce qu’il y a derrière lui prend beaucoup de temps et demande de l’organisation.
Ainsi, elle travaille ses vidéos tout au long de la semaine : même si elle ne filme pas et ne monte pas toute la semaine, elle prend le temps de réfléchir aux sujets et à l’angle pour les aborder. Avec ce processus de travail, la flexibilité est vraiment importante pour Camille.
Certaines personnes pensent que Cam a toute une équipe derrière elle pour gérer ses réseaux sociaux, ses vidéos, etc.
J’écris, je tourne, je monte, j’envoie les courriels, je réponds aux courriels, c’est moi qui fais tout, toute seule…
Elle reconnaît que si elle n’avait pas perdu son emploi, elle n’aurait pas eu le temps de s’investir dans sa chaîne comme elle le fait.
Elle a vu beaucoup de Youtubeurs avoir une activité à temps plein à côté, mais au bout d’un moment, ils lâchent, car ils n’ont plus de temps pour eux. Même un travail à mi-temps serait compliqué pour elle en terme d’organisation.
Comment jongler entre ses contrats et sa chaîne Youtube Cam c’est elle ?
Pour Cam, ce n’est pas évident, elle prend beaucoup de temps pour faire les choses, à sa manière.
Alors, elle dort peu !
Même si la chaîne est très importante pour elle, elle donne la priorité à ses contrats clients, en semaine. Du coup, elle finit souvent sa vidéo 2 h avant de pouvoir la mettre en ligne !
Même lorsqu’elle regarde un film, elle va la plupart du temps avoir un ordinateur sur les genoux pour pouvoir travailler un peu en même temps !
En étant freelance, c’est parfois difficile de déconnecter.
Camille consacre actuellement environ 70-80% de son temps au développement de sa chaîne. Elle met d’ailleurs toujours à profit les temps morts entre les différents contrats et quand elle attend le retour des clients.
Où et quand travailler quand on est freelance ?
En ce moment, Camille s’est lancée le défi de trouver un espace où travailler hors de chez elle. En effet, travailler de chez soi apporte son lot de challenges, surtout lorsque l’on est en couple, ou même en colocation !
Camille a quelques pistes pour répondre à cette problématique :
Le coworking est une bonne option. Cela consiste en un espace partagé par d’autres freelances.
Ce type de bureau demande être capable d’assumer les coûts qui y sont reliés. Cela peut donc être difficilement accessible si tu commences ton activité et que tu ne décroches pas encore de bons contrats.
Une autre option, pour sortir de chez soi : les cafés
Cam a décidé d’expérimenter les cafés. Sa seule inquiétude : les distractions sont aussi très nombreuses dans les cafés : le serveur, le bruit, les chaises… les passants !
Demander sa citoyenneté canadienne, les avantages pour Cam c’est elle
Camille a officiellement fait sa demande pour devenir Canadienne. Cela représente une grande fierté pour elle.
Cam n’exclut pas de rentrer un jour en France. Si elle devait choisir où vivre ensuite, il n’y aurait que deux options possibles : soit Montréal, soit la France.
Parfois, certains lui demandent pourquoi elle a fait sa demande de citoyenneté, si elle n’est pas sûre à 100 % de rester ici.
Sa réponse est simple : obtenir la citoyenneté permet d’avoir plus de liberté. Tu peux partir du Canada sans craindre de perdre ta résidence permanente, mais cela te laisse aussi et surtout la liberté de revenir.
« C’est une grosse partie de ma vie d’adulte, de mes choix vie… J’ai vécu plein de choses ici, il y a plein de projets qui ont démarré ».
Elle pourra aussi transmettre la citoyenneté à ses enfants et avoir deux passeports, ce qui est un énorme avantage pour eux.
Si tu veux en savoir plus sur la citoyenneté et tout le parcours pour y parvenir, nous avons tout compilé dans cette vidéo et cet article :
Et la suite ?
Cam prépare un projet secret en ce moment, dont elle ne manquera pas de parler dans ses prochaines vidéos. Par ailleurs, elle a envie de pouvoir voyager et découvrir un peu plus le monde avec Ben, son copain ou son chum, comme on dit ici, au Québec !
À terme, elle aimerait pouvoir vivre uniquement de sa chaîne.
Retrouve Camille sur :
Ce qu’il faut retenir de son histoire
Si toi aussi tu comptes t’expatrier, tenter une aventure à l’étranger et devenir freelance voici quelques conseils à appliquer :
- Le PVT est un véritable tremplin pour l’expatriation
- Adopte une approche personnalisée lorsque tu démarches des entreprises
- Construis un réseau, en devenant employé les premiers mois par exemple. Tu apprendras beaucoup de la culture de ton pays d’accueil au contact des locaux
- Développe un projet personnel et impose-toi un rythme pour le faire avancer
- Si tu souhaites t’expatrier dans un pays, envisage un voyage de repérage.
- Privilégie au maximum les permis de travail ouvert surtout si tu comptes être freelance. Un pigiste ou travailleur autonome ne peut exercer qu’avec ce type de permis.
Pour bien découvrir le Canada en PVT
Les Guides Verts Michelin ci-dessous pourront t’aider à découvrir ce nouveau pays en maximisant ton expérience du PVT ! Ils sont hyper complets et te donnent pleins d’informations utiles sur l’histoire et la culture du Canada, de quoi mieux appréhender cette destination. Bon voyage !
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Fabrice dit
Bravo Cam ! Excellent Podcast.
Clem et Mumu dit
Merci pour ton commentaire ! Mais tu nous suis partout ! 😉