Si tu as envie de vivre en van, de parcourir le monde, mais que tu te dis que c’est impossible, car tu es responsable d’une équipe ou encore en train de rédiger ta thèse, Dominic et Mariepier vont te prouver le contraire !
Nous avons rencontré Dominic et Mariepier lors d’une conférence sur la vanlife à Montréal. Leur histoire qui nous a touchées et intriguées à la fois. Tu vas découvrir dans cet article comment ils ont transformé leur passion du voyage en un modèle d’affaires et un écosystème créatif. C’est également l’occasion de parler du mode de vie en van.
Boucle ta ceinture, cet épisode décoiffe en TA* comme on dit icitte !
Les créateurs nomades
Bienvenue dans la série d’articles et de podcasts sur les créateurs nomades. Notre objectif est de partager avec toi l’histoire de créateurs qui exercent leur métier sur les routes ; qu’ils soient photographes, illustrateurs, développeurs, musiciens, graphistes, vidéastes ou troubadours !
Découvre ici leur interview sur notre podcast : les créateurs nomades . Abonne-toi sur iTunes , Spotify, Deezer ou Google podcast ! Tu pourras écouter leur histoire dans le métro, sur la plage, au marché ou dans ton van !
Dominic a 31 ans, Mariepier en a 29. Ils se sont rencontrés en travaillant au sein de l’agence Orkestra. Dominic est l’un des propriétaires — associés de cette agence.
Mariepier, de son côté, collabore sur plusieurs projets de l’agence en tant que travailleur autonome. Leurs projets au sein de l’agence les « forcent » à partir sur la route régulièrement.
Ils ont beaucoup de clients dans l’industrie touristique, mais aussi des clients basés un peu partout au Québec.
Les nombreux déplacements et la réservation d’hôtels étaient plutôt contraignants alors ils se sont décidés à convertir un van.
En même temps, ils ont appris à travailler dans un milieu extrêmement restreint. En communiquant sur leurs projets, ils se sont construit une audience.
Maintenant, Mariepier a développé sa propre clientèle dans le domaine de la location de van et dans la location et fabrication de paddle boards.
Un gros projet de vanlife pour 2020
Mariepier et Dom comptent partir l’an prochain avec leur van pour 6 mois. Ils pensent descendre jusqu’au Mexique et remonter tranquillement la côte ouest des États-Unis et remonter tranquillement jusqu’au Québec, à la fin de l’été 2020.
Mariepier est étudiante au doctorat de l’université d’Ottawa. Pendant ces 6 mois, elle en sera à l’étape de la rédaction de sa thèse donc elle pourra le faire facilement sur les routes. Elle compte bien aussi faire quelques piges et travailler pour ses clients pendants ces 6 mois.
Pendant le voyage, Dom et Mariepier devront travailler de concert sur la production de leur documentaire.
Ils ont ainsi pour objectif de produire une websérie ou un documentaire (ils doivent encore définir le format) sur certains enjeux de la main d’oeuvre en l’Amérique du Nord.
Un gros projet qui leur fera travailler des compétences variées :
- tournage ;
- montage ;
- entrevues ;
- photographie ;
- rencontre avec les gens du milieu (contacts) : dans l’environnement, dans la politique, etc.
Dans ce gros projet, ils vont être amenés à collaborer avec des freelances à distance, comme c’est souvent le cas quand il s’agit de gros projets :
- designers ;
- vidéastes ;
- preneurs de sons ;
- photographes ;
- monteurs ;
Répartition des rôles de chacun
Mariepier s’occupe essentiellement de tout ce qui concerne la préproduction : contact, gestion avec le client et… orienter Dominic !
Ma tâche la plus difficile, c’est d’orienter Dominic parce que c’est un créatif qui travaille bien avec la caméra, mais qui est perdu, qui a trop d’idées, qui a de la difficulté à gérer son horaire… – Mariepier
Car Dom est un créatif qui part souvent dans tous les sens ! Il fourmille d’idées et a du mal à respecter les deadlines ou les horaires établis.
De son côté, Dom intervient dans tout ce qui concerne la direction artistique : photo, vidéo, montage, etc. Il s’occupe également de briefer les autres créatifs qui seront appelés à collaborer sur le projet.
Il s’occupe également d’orienter les équipes pour tout ce qui concerne l’exécution, la production, la réalisation des différents mandats chez Orkestra.
Dans leurs projets où ils travaillent seulement tous les deux, Mariepier, quant à elle, s’occupe également de tout le volet gestion de communauté sur les réseaux sociaux et gestion de projets-clients.
Comment trouver des clients dans l’industrie touristique et la vanlife ?
Plusieurs mois après leur rencontre, Mariepier et Dom ont eu envie de partir en voyage en Islande.
À la base, c’était un désir pour nous de voyager — Mariepier
Ils ont alors réalisé qu’ils possédaient des compétences très demandées dans cette industrie : écriture pour Mariepier et vidéo pour Dom.
En effet, travaillant déjà dans la communication, ils étaient conscients que les entreprises du secteur avaient besoin de contenus pour promouvoir leurs services et/ou… leur flotte de véhicules !
C’est ainsi qu’ils ont eu leur premier contrat avec Happy Campers qui venait tout juste de s’implanter en Islande.
Plus précisément, en échange d’un road trip, ils ont donné un coup de main à la compagnie Happy Campers avec la création de contenu sur leur voyage.
Suite à cette expérience, ils ont pris conscience de la valeur qu’ils pouvaient apporter aux clients à l’étranger. Ils ont ainsi découvert qu’ils avaient la possibilité de développer un modèle d’affaires intéressant qui leur permettrait de faire quelque chose qu’ils aimaient faire.
On réussit à aider les clients à l’étranger tout en faisant ce qu’on aime faire dans la vie… Est-ce qu’il y aurait moyen de démarrer une dynamique client/influence payante à long terme ? – Dom
En publiant cette websérie sur l’Islande — les sagas — ils ont aussi pu attirer un public, une audience, qui trouvait leur manière de traiter le sujet rafraîchissante.
Le développement d’un modèle d’affaires axé sur la vanlife
Ainsi, ils ont trouvé que c’était un bon moyen pour voyager à faible coût. Le concept des sagas permet aussi de se dupliquer facilement dans les pays qui se prêtent bien aux road trips et à la vanlife : ainsi, ils ont pu partir en Nouvelle-Zélande avec Jucy, au Colorado avec Native Campervan, en Norvège avec Arctic Campers et en Afrique du sud avec Happy Campers.
À travers ces expériences, ils se sont créés un portfolio solide ainsi qu’une expérience dans la création de contenu sur les routes. Ils sont également connus des loueurs de van aux 4 coins de la planète : pour les 3 dernières expériences, ils n’ont même pas eu besoin de démarcher ; les loueurs les ont contactés directement.
Mariepier est maintenant rémunérée pour ces services. Par la même occasion, elle a pu décrocher des contrats à long terme en freelance avec certaines de ces firmes, en direction marketing :
- Native Campers aux États-Unis
- Arctic campers en Norvège
Au rythme où les choses se développent, Mariepier devrait être capable de vivre à plein temps de ces contrats d’ici la fin de l’année.
Un écosystème gagnant-gagnant idéal pour la vanlife
Dom et Mariepier travaille de concert avec l’agence de Dom, Orkestra. Cette manière de procéder a plusieurs avantages :
- l’agence accède à une ligne de contenus de voyage à proposer en portfolio.
- Orkestra peut aider Mariepier et Dom dans l’exécution des contrats à distance.
- Mariepier et Dom peuvent partir sur les routes pour produire du contenu en étant rémunérés.
C’est un gros écosystème très 2019-2020… Influenceurs sur la route, boîte de prod établie, équipe solo à bord de sa van qui fournit à peu près tout le monde… – Dom
Avec cette structure flexible, toutes les parties prenantes sont ainsi capables de gagner de l’argent. Ils ont réussi à combiner les forces de tout le monde, tout en restant flexibles et réactifs.
Leur première expérience de vanlife
L’Islande, première expérience de vanlife pour Mariepier
Le voyage en Islande a été le premier road trip en van de Mariepier. Petite elle a énormément campé, mais elle n’était jamais monté dans un van avant l’Islande. Elle a adoré l’expérience.
Grandir dans un Corsair, 1985 pour Dom
Dom, de son côté, a presque été élevé dans un van : à vrai dire, il s’agissait plus d’un classe C (environ 8 m de long) équipé de toilettes, d’une douche et d’une cuisine. Il y a vécu pas mal de temps avec son frère, sa sœur et ses deux parents.
Jusqu’à ses 14 ans, il avait toujours l’option de dormir dans le motorisé puisqu’il était garé dans la cour. Ses parents étant militaires, ils l’ont souvent utilisé pour y vivre.
Après, entre ses études, la fondation de son entreprise et ses divers projets, il a un peu laissé tomber la vie dans un véhicule.
L’achat du van
Après s’être installé avec Mariepier, il a eu envie d’agrandir la famille en achetant un camper !
D’ailleurs, c’est le premier gros achat qu’on a fait ensemble ! – Dom
En revenant d’Islande, Mariepier a émis l’idée d’avoir son propre van. Dom a embarqué tout de suite, car ça lui manquait énormément !
Mais Mariepier ne l’a pas pris au sérieux, car Dom dit beaucoup de choses…
Je dis beaucoup de choses, mais je ne fais pas tout ce que je dis parce que je dis trop de choses ! – Dom
Un jeudi soir de mai, pour sa fête, Dom a rejoint Mariepier qui était au restaurant avec sa mère. Il lui a alors offert une espèce de boîte avec un message qui disait « Je veux aller jusqu’au bout du monde avec toi ».
Mon Dieu ! C’est quoi, une demande en mariage ?! – Mariepier
Dans la boîte, il y avait une clé ! Une clé de van ! Mariepier en a pleuré d’émotions !
Et sur le parking, il y avait le van, un ancien camion de livraison d’épicerie : son frère était allé le chercher le matin même, en cachette, à Toronto…
La conversion de Vanessa
Au début, ils n’avaient aucune idée de comment s’y prendre !
Et finalement, ce sont les papas de Mariepier et Dom, qui sont très habiles en construction de meubles, qui se sont lancés !
Un soir, lors d’une réunion de famille, les papas se sont mis à griffonner à table les futurs plans de Vanessa ! Ils ont alors continué sur un logiciel 3D, avec Dom et Mariepier qui leurs partageaient ce qu’ils voulaient en termes de design.
Après 3 mois, le van a commencé à prendre forme : des boîtes en bois, puis des comptoirs, des éviers, des fours des réservoirs d’eau, du gaz propane, des tuyaux, etc.
Dom et Mariepier ont travaillé le design, l’isolation, la peinture, les finitions, ils ont installé les poignées aussi (avec plus ou moins de succès) !
Nos pères sont non seulement excellents à construire des cuisines, mais c’est les meilleurs van-builders du Québec ! – Dom
En 12 semaines, leur van était prêt à prendre la route !
Une shop de van familiale !
Après la construction du van de Mariepier et Dom et son succès sur les réseaux sociaux ; les papas ont eu plusieurs commandes pour en fabriquer d’autres.
Au moment où l’on enregistrait le podcast, ils allaient livrer le van terminé à leur premier client ! Et ils en avaient 6 autres en commande actuellement !
Finalement, leurs parents étaient à la retraite, mais les papas ont repris une occupation et construisent des vans !
Les gens tombent un peu par hasard sur notre compte Instagram. Et quand ils ont vu la nôtre, ils nous demandent si on l’a construit… – Mariepier
… on dit oui, puis on passe la commande à nos pères ! – Dom
Les difficultés d’habiter dans un van à l’année longue au Québec
Les hivers étant très rigoureux au Québec avec plusieurs fois des -40 °C, peu de vanlifers restent à l’année.
Toutes les personnes que connaissent Mariepier et Dom, et qui vivent en van, partent vers le sud des États-Unis et le Mexique au début de l’hiver.
Le principal problème n’étant pas forcément le froid, car il existe de nos jours des solutions d’isolation et de chauffages performants. Mais le problème de la condensation est réel et ce n’est pas facile à gérer… Il faut d’ailleurs absolument s’assurer d’isoler les fenêtres !
Ce qui est compliqué à gérer, c’est l’eau ! Car les tanks à l’extérieur du véhicule et les tuyaux vont geler. Et si tu veux en conserver à l’intérieur, tu devras chauffer en continu, ce qui va te coûter cher, au final.
Leur van est d’ailleurs isolé un minimum, mais il n’est pas conçu pour les températures extrêmes. Quand il fait entre 0 °C et 5 °C, ils ont quand même froid dans le van !
Bizarreries de vanlifers et consommation
Dominic adore dormir dans son van plutôt que dans son appartement, même si cela signifie dormir sur le parking du Walmart le plus proche !
Anecdote de vrais vanlifers
Cette fois-là, il était vraiment malade et avait besoin de trouver des w.c. de toute urgence… mais ne voulait pas retourner à la maison.
Ils trouvent alors un Macdonald ouvert. Quelques minutes plus tard, Dom est de retour, mais toujours très mal. Ils sont alors à moins de 10 minutes de leur appartement. Mais Dom est catégorique, il veut dormir dans son van cette nuit. Ils prennent alors le chemin de la maison des parents de Mariepier pour qu’ils puissent se stationner devant chez eux et avoir un accès à des toilettes.
Ça c’est un beau défi… Avoir le syndrome du côlon irritable et vivre en van… c’est délicat ! – Mariepier
En conclusion de cette anecdote, Dominic souhaite rappeler que la vie en van c’est avant tout d’adapter ta vie à ton van : tu dois apprendre à gérer ton eau, ta nourriture, ton électricité et… l’absence de toilettes !
Gérer sa consommation dans la vanlife
On tombe rapidement en mode survie en van… si bien que ça remet systématiquement en perspective ce que tu vis dans une maison… – Dom
En van, tu dois toujours faire attention à ta consommation. Quand ils sont en van, ils arrivent à durer 7 jours avec 7 gallons d’eau.
Le fait d’avoir le van les a beaucoup conscientisés sur leur consommation : ils font attention quand ils se lavent les dents, quand ils lavent les aliments, ils font attention à ne pas jeter de nourriture, limitent les douches.
De même, puisqu’ils sont amenés à travailler sur les routes, ils doivent faire attention à leur consommation en électricité. Ils ont un panneau solaire sur le toit, mais dès qu’ils roulent, ils en profitent pour recharger leur électronique via l’alternateur : laptops, téléphones, batteries de caméra, etc.
Rythme de voyage de Vanlife Sagas
Lorsqu’ils sont à l’étranger ou en mission, ils bougent beaucoup, le rythme est plutôt soutenu, car ils changent d’endroit tous les jours.
Par contre, pour le prochain voyage de 6 mois, ils vont rester plus longtemps dans certains lieux. Ils ont déjà des endroits où ils savent qu’ils resteront au moins deux semaines sur place pour la bonne marche de leur projet.
La promiscuité en van et travailler sur les routes
Pour Dom, ce n’est pas un problème, car quand tu vis en van, finalement tu vis surtout dehors. Le van, tu t’en sers pour te déplacer, te faire à manger et dormir.
Par contre, si tu travailles, tu devras aménager ton van en conséquence pour pouvoir être efficace au travail.
Finalement, le plus gros défi quand on travaille sur les routes, c’est le wifi. Tu ne peux pas vraiment compter sur le wifi public. Si tu veux en savoir plus sur ce sujet, nous avons écrit un dossier complet sur Internet en voyage.
Quand tu travailles sur les routes, c’est vraiment très important de CHOISIR SES CLIENTS. Tu dois absolument éviter les clients qui fonctionnent uniquement en mode urgence ou qui veulent pouvoir te joindre à toute heure du jour ou de la nuit. Car sur la route, il n’est pas rare de manquer de réseau.
C’est la raison pour laquelle on choisit nos clients. On travaille avec des clients qui comprennent cette industrie-là ; qui sont un peu dans le vanlife, le tourisme ; qui comprennent les déplacements, la vie de nomade, puis qui comprennent notre mode de vie à nous aussi. – Mariepier
Comment choisir ses clients quand on vit dans un van ?
Pour Vanlife sagas, la plupart de leurs clients sont en fait des amis ou bien des amateurs de plein air et d’aventures. Souvent, ils se retrouvent à parler ensemble de sujets qui les passionnent et les choses se font au fur et à mesure.
La démarche Orkestra
Dans le cadre d’Orkestra, les clients viennent souvent avec un besoin précis. Avec son équipe, Dom est capable rapidement de voir si ce qu’ils veulent correspond à ce que fait l’agence : le projet doit être fun, rentable pour l’agence, mais aussi doit être profitable pour tous. Et ce n’est qu’après évaluation qu’ils décident si les sagas sont pertinentes pour les clients, ou si les projets à développer seront indépendants.
Mais à l’inverse, Orkestra peut rencontrer les entités avec lesquelles ils veulent travailler et développer des projets, que ce soit en réponse à des appels d’offres ou des projets pilotes.
Le Orkestra Camp en est un bon exemple :
Des jeunes débarquent dans la forêt du Québec et ont 72h pour produire une campagne pour un client. En même temps, ils doivent relever des défis, un peu à la « survivor ».
Mariepier, en tant que travailleur autonome
Marie se fait contacter par de nombreuses compagnies, de tous les horizons. Elle doit donc faire des choix.
Elle tient d’ailleurs à rappeler qu’à l’heure actuelle, sa priorité, c’est le doctorat.
Elle choisit donc ses clients en fonction du temps qu’elle peut leur consacrer, de ses centres d’intérêts, de leur énergie et leur mentalité. Elle regarde aussi leur manière de travailler.
Il est très important pour elle de choisir des clients qui lui permettent de vivre la vanlife et qui sont donc plus « relax », plus patients.
Dom souligne que Marie a besoin de vraiment bien s’entendre avec ses clients, car dans le cadre de son travail, elle est constamment en contact avec eux, 7j/7 : que ce soit par téléphone, par emails ou sur les réseaux sociaux.
De plus, pour faire un bon travail, Mariepier a besoin de « tripper » sur le projet pour pouvoir développer de bons contenus.
Je choisis vraiment des clients avec qui l’on va travailler ensemble, puis le travail va être bon, parce que les deux, on va être motivés puis on va l’intérêt de le faire. – Mariepier
Gérer une entreprise à distance depuis un van
Le prochain défi de Dom au sein d’Orkestra
Avec Orkestra, il arrive que Dom doive participer à de la gestion de projet ou de la gestion de ressources humaines à distance.
Pour le voyage de 6 mois, Dom travaille déjà à identifier les tâches qu’il sera incapable de faire à distance, par exemple, les suivis en personne avec les clients.
À l’inverse, il a déjà identifié de nombreuses tâches qu’il pourra faire seul :
- conception ;
- rédaction ;
- révision ;
- scénarisation ;
Il pourra ensuite intervenir dans les processus et valider des éléments par téléphone ou encore par Skype.
Il devra donc développer un « protocole de travail à distance », un peu à l’image de ce que les grandes entreprises et les gouvernements sont en train de développer :
- checkpoints avec les gestionnaires de projets ;
- équipement de base à avoir entre 9 h et 5 h pour pouvoir communiquer avec ton équipe ;
- méthodes pour évaluer la qualité du travail et le rendement des employés ;
- etc.
Bref, tout cela reste à organiser pour que Dominic soit 100 % fonctionnel, à distance, depuis son van.
Le nomadisme, une nouvelle réalité à prendre en compte par les entreprises
La nouvelle génération de travailleurs — de laquelle on fait partie, les quatre ensembles — ce n’est plus des travailleurs qui vont rester 52 semaines au même endroit — Dom
En effet, les entreprises vont devoir s’adapter aux exigences des nouveaux travailleurs. Dom rappelle aussi que la vie nomade à de nombreux bénéfices :
- plus de créativité ;
- meilleure santé ;
- plus d’activité physique ;
- moins de consommation ;
Dom considère ainsi que son entreprise fait un pas dans la bonne direction en permettant de mettre en place de nouvelles pratiques. Il sera un peu le cobaye de l’entreprise dans ce domaine.
En effet, Orkestra est ouverte à pouvoir le proposer à des employés qui auraient un projet de travail à distance par la suite.
Ils l’ont d’ailleurs déjà accepté pour une designer qui avait besoin de sortir du pays plusieurs fois l’an dernier. L’expérience a été très concluante.
Et c’est d’ailleurs à partir de ce moment-là que Dom a commencé à se renseigner sur la gestion des employés qui travaillent à distance.
S’il fallait refaire quelque chose :
Pour Mariepier, s’il y avait quelque chose à changer dans le van, ce serait le chauffage, car elle a quand même froid quand les températures descendent.
Pour Dom, s’il avait eu une idée plus précise des coûts reliés à la conversion du van, il l’aurait certainement construit différemment ou graduellement.
Un prochain van ?
Dom et Mariepier aimeraient avoir des enfants dans le futur et souhaitent donc construire un nouveau van, plus spacieux et aménagé en conséquence ! Mais ça, ce sera après leur road trip de 6 mois !
Où suivre les aventures de Vanlife Sagas ?
Pour conclure, si la vanlife t’intéresse, il y a vraiment énormément de ressources en ligne et une communauté passionnée de vanlife qui te donnera facilement des conseils.
On te conseille d’aller prendre une bonne dose d’inspiration sur leurs réseaux :
Instagram :
- Vanlife Sagas (@vanlife.sagas) • Photos et vidéos Instagram
- M A R I E P I E R (@mariepier.bastien) • Photos et vidéos Instagram
- D O M F A U C H E R ▪ — (@domfaucher) • Photos et vidéos Instagram
- Orkestra (@orkestra37) • Photos et vidéos Instagram
Facebook :
Site web d’Orkestra :
À retenir :
- Dans ces métiers-là, tout part d’une passion au départ : pour Dominic et Mariepier c’est la passion du voyage en van qui les a lancés.
- Avoir un projet personnel permet d’accéder à de nombreuses opportunités professionnelles.
- Tu dois être capable de comprendre les problèmes et les besoins de tes clients pour pouvoir leur faire une offre irrésistible.
- Si ton concept de production de contenu peut se dupliquer facilement — comme les sagas — tu pars avec un avantage : pas besoin de réinventer la roue avec chaque client, tu as des études de cas qui montrent que le concept est apprécié de ton audience. Attention, cependant, à ne pas lasser ton audience et à tester d’autres choses.
- Si tu t’attaches à produire de la qualité et à communiquer sur ton travail, les clients vont naturellement venir à toi.
- Il est très important de bien choisir tes clients si tu veux travailler sur les routes.
- La vanlife t’oblige à faire constamment attention à ta consommation et tu dois t’adapter à ton environnement.
- Les entreprises n’ont pas le choix de s’adapter pour pouvoir encadrer le travail à distance des employés.
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