De Bangkok à Ngapali.
On pourrait s’imaginer des formalités complexes pour entrer au Myanmar, mais à côté des USA c’est ‘fingers in the nose’ ! (On en reparle à la sortie du pays.) Nous sommes donc entrées en Birmanie par Yangon après un vol de 40 minutes depuis Bangkok avec la compagnie Air Asia.
L’avion reste le moyen le plus efficace et le plus simple pour accéder à ce pays dépourvu de dushbags / kékés. En effet, les frontières terrestres s’ouvrent et se ferment régulièrement de manière impromptues.
Ce que nous retiendrons de Yangon ce sont ses impressionnantes pagodes au milieu d’une jungle urbaine en ébullition. Ici aussi les condos poussent comme des champignons. Par ailleurs, il est toujours étranges de voir le contraste entre les conditions de vies et l’omniprésence de la technologie : les moines font des selfies, les vendeurs de rues jouent sur leurs smartphones et tablettes tout en lavant leurs couteaux dans le caniveau… Les foodstalls (bouffe de rue) sont partout, se frayer un chemin sur les trottoirs relève du parcours du combattant. Clem a failli y rester ! Heureusement, Yangon respire grâce à ses immenses parcs, son port, et bien évidemment ses nombreux temples. Toujours un petit bonheur que de rentrer dans ces lieux de méditation pour l’accès à la fraicheur de l’air climatisé ou des ventilateurs.
Bière Birmanes
Des doubitchous birmans
Les birmans sont d’une incroyable gentillesse et toujours prêts à rendre service. Ici les touristes ne sont pas en nombre. D’ailleurs, entre voyageurs, nous nous échangeons des sourires à la manière des motards lorsque nous nous croisons « Ouais, toi et moi on se comprend, tu vois ».
De retour à l’aéroport de Yangon pour Ngapali, jetée domestique, ornée de bois sculpté sur plusieurs mètres de haut, et deux sapins clignotants de milles feux dans le hall, les compagnies d’aviation accueillent les voyageurs à de petits stands très modestes façon vintage, le rêve de tout bon hipster… Imaginez : un comptoir en velours moumoute, pas de système informatique, un super petit autocollant à coller sur la poitrine pour identifier les voyageurs, le billet d’avion est sur papier carbone, et pas de vérification de passeport : Muriel n’avait que son prénom d’inscrit sur son billet ! Allez c’est parti pour l’avion à hélices d’une autre compagnie que celle sur laquelle nous avions booker le vol et fait le check in. C’est la classe Birmane ça ! KBZ « beyond your expectations » : C’est bien vrai, on a eu en moins de 40 minutes : des lingettes rafraichissantes, un repas complet et deux rafraîchissements. Les compagnies occidentales peuvent aller se rhabiller ! BAM !
Cartes d’embarquement old school
Finalement, le plus compliqué pour entrer en Birmanie était d’arriver à l’aéroport de Bangkok. Nous sommes tombées probablement sur le seul chauffeur de taxi de la ville à ne pas parler un seul mot d’anglais. Quand au bout d’une heure de bouchon, nous avons demandé dans combien de temps nous serions à l’aéroport Don Muang, il éclate de rire pour nous dire 4h. S’est donc enchainé une partie de Pictionnary pour lui expliquer de prendre l’autoroute car notre vol partait dans 2h. Nouveaux rires du chauffeur, crispation de Mumu. Clem dessine. Le chauffeur trouve une traduction dans son livre illustré anglais / Thaï. Il comprend et fonce enfin sur l’express way ! Ouf on arrive juste à temps !
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