Tu veux tester l’expérience de digital nomad sans forcément tout quitter pour aller à Bali ou Chiang mai ? Rendez-vous à Bansko, en Bulgarie ! Ce lieu est un hub de digital nomads, dans un cadre nature et le tout à des coûts très abordables. On a testé l’expérience pendant un mois et on a t’a créé un guide pour préparer ton arrivée.
Pourquoi avons-nous décidé de quitter Montréal ?
Impossible d’avancer sur la conversion d’Elva l’hiver !
Si tu ne le sais pas encore, nous convertissons un autobus scolaire pour en faire un espace de vie, de travail, un studio de création et cinébus. Le hic, c’est que nous réalisons cette conversion au Québec et qui dit Québec, dit hiver glacial.
Avec des températures de 0 à -30 °C, il est impossible d’utiliser de la peinture, de la colle, ou d’attraper un morceau de métal sans rester collé à la tôle !
Bref, on a pris un billet d’avion sans billet de retour pour Paris. On en a profité pour passer deux mois en famille en France avant de nous décider à partir pour Bansko pendant un mois.
Pourquoi Bansko ?
Où se situe Bansko ?
Bansko se situe au cœur de la Bulgarie. C’est une ville aux allures de village, mais aussi la plus grande station de ski de la Bulgarie (il y en a une seconde à côté de Sofia).
Bansko est une station de ski en plein cœur des Balkans, juste à côté du Parc national de Pirin, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Autant te dire que les paysages valent le détour. L’hiver y est aussi bien moins rude qu’au Québec, ce qui est un avantage non négligeable !
À cette période de l’année (janvier-février), lorsque nous skions dans la belle province, aucun morceau de peau ne doit dépasser au risque de se brûler la peau. En gros, tu ressembles à Terminator sur des skis.
À Bansko, les températures ne sont pas aussi extrêmes qu’au Québec, tu peux skier en lunette de soleil et revenir avec la trace des lunettes ! Tu as de la neige sur les pistes, et de la chaleur dans la vallée.
Prendre un verre au cœur de Bansko avec vue sur les montagnes tout autour était tout simplement kiffant. Le soleil nous chauffait la peau sans craindre des engelures aux doigts de pieds.
Rejoindre une communauté de digital nomads
Alors, tu vas nous dire qu’on peut faire ça dans n’importe quelle station de ski d’Europe !
Oui, sauf que Bansko est devenue une destination très prisée par les digital nomads (ou nomades numériques si tu préfères).
Ce sont nos copains de Novo Monde qui nous ont fait découvrir cette destination, où ils ont passé un mois l’été dernier.
Chaque semaine, de nouveaux nomades digitaux arrivent en ville équipés de leurs sacs à dos.
Certains sont installés depuis des mois, comme Loren et Maxime.
D’autres viennent un mois ou deux, comme nous, par curiosité et pour profiter des activités de plein air que propose la ville.
Nous avions envie de rencontrer d’autres freelances et entrepreneurs qui travaillent sur le web, avec des problématiques similaires, d’agrandir notre réseau, de faire de nouvelles rencontres.
Parce que le réseau est ton meilleur ami lorsque tu es entrepreneur.
Une ville stratégiquement placée
Cette dernière année, nous avons beaucoup développé notre activité avec des clients en Europe.
Si tes clients sont Français, Belges ou Suisse, il y a seulement 1 h de décalage avec la Bulgarie. Ce qui est négligeable. Si tu pars à Bali ou en Nouvelle-Zélande cela peut se compliquer.
Avec le Québec (où nous avons notre port d’attache), lorsque tu es en Bulgarie, il y a 7 h de décalage. Ça reste jouable. Et on est quand même habituées à jongler avec les différents créneaux horaires.
De Paris, tu peux rejoindre Sofia en moins de 3 h en avion et la capitale est très bien connectée aux autres capitales européennes.
L’aéroport de Sofia est aussi très accessible depuis le centre-ville de Sofia, ce qui est vraiment pratique. Tu peux le rejoindre soit par le métro (1,60 LEV ≃ 0,80 euros) soit en taxi (13 LEV ≃ 6,50 euros) avec la compagnie officielle OK-Supertrans.
Coût de la vie très faible
Outre sa proximité avec l’Europe de l’Ouest, la Bulgarie est très avantageuse au niveau des prix. Le coût de la vie y est moins cher qu’à Chiang Mai ou à Bali, par exemple. Sans compter que les vols pour y aller sont beaucoup moins chers aussi.
La vue à 360 sur les montagnes
Bansko est située au cœur des montagnes donc si tu aimes les activités de plein air, c’est pour toi : l’été, tu pourras enchaîner les randonnées dans le parc national du Pirin, peuplé d’ours et de loups !
Pour l’hiver, tu peux profiter des pistes de ski. Si l’enneigement la permet, il y a également de belles possibilités de faire des balades en raquettes.
Et travailler avec une vue comme celle-là c’est stimulant !
D’ailleurs, tu as envie de te lancer en freelance ou de booster ton activité de créateur, nous avons écrit un guide pour t’aider à trouver des clients et créer une activité qui te ressemble. Dis-nous ci dessous où te l’envoyer 🙂
À savoir pour tenter l’expérience digital nomad à Bansko
Moyens de transport pour rejoindre Bansko depuis Sofia
Rejoindre Bansko par la route
De Sofia, il y a de nombreuses options pour rejoindre Bansko par la route :
- Il existe des Shuttles qui peuvent t’y emmener directement depuis l’aéroport pour 20 euros.
- Il y a l’option de prendre un taxi, cela te coûtera environ 80 euros depuis l’aéroport.
- Tu peux aussi prendre un bus depuis la gare routière centrale (16 LEV ≃ 8 euros), il y a plusieurs départs dans la journée. Les bus respectent les horaires.
Le chemin de fer des Rhodopes pour rejoindre Bansko
Et enfin, il y a l’option de rejoindre Bansko en train (11 LEV ≃ 5, 50 euros). Bon par contre, cela prend au moins 7 h avec un changement à Septemvri, mais quelle expérience !
À vrai dire, c’est l’option que nous avons retenue ! C’est vrai, pourquoi faire simple quand on se promène avec 2 snowboards en plus de notre valise et de notre matériel de digital nomad ?
Il faut l’avouer, ce n’est quand même pas le moyen de transport le plus simple quand on a un max de bagages avec soi. On a bien fait rire les locaux !
Si tu as le temps, on te conseille vraiment de prendre le train ! C’est un super moyen de sympathiser avec les Bulgares et de découvrir le pays en dehors des lieux touristiques.
Le deuxième train est un des derniers trains qui emprunte des voies étroites en Europe le chemin de fer des Rhodopes : c’est un vrai tortillard qui s’arrête et repart au rythme des chefs de gare dans les nombreux villages entre Septemvri et Bansko. Le train doit rouler à 30 km/h en vitesse de pointe, heureusement d’ailleurs, car les portes des wagons ne ferment pas bien !
La gestion d’internet
Un autre avantage de la Bulgarie, c’est la rapidité de ses connexions internet et les données mobiles (datas) bon marché ! De ce côté-là, ça nous change du Canada et de ses prix invraisemblables !
Par exemple, lorsque nous étions à Bansko, nous avions énormément de vidéos à uploader et d’appels en visioconférences. Quand nous le pouvions, nous le faisions sur le wifi, mais nous nous sommes également beaucoup servies de notre smartphone comme modem !
Voici les deux fournisseurs que nous avons essayés avec des forfaits prépayés (prepaid plans), les deux fonctionnent très bien et ont une boutique dans le centre ville, sur la Ulitsa Tsar Simeon :
Télénor : 30 Gb à 25 LEV ≃12,50 euros.
A1 : 50 Gb à 40 LEV ≃ 20 euros.
Nous utilisions également une carte SIM Free à 20 euros/mois, achetée lorsque nous étions en France, qui nous donne 25 Gb/mois à l’étranger.
La vie à Bansko
Logement
Sur les conseils de Novo Monde, nous nous sommes installées au Four Leaf Clover qui se trouve à 15 minutes à pied du centre-ville de Bansko.
À notre arrivée, nous avons été accueillies par Petia et Dimitar. Ils gèrent la résidence et sont très disponibles pour les locataires.
Nous avions choisi de louer ce qu’ils appellent une « Maisonnette », un appartement avec une chambre séparée pour 220 euros par mois. Il existe des studios, plus petits pour 150 euros. Le four Leaf Clover demande de verser l’équivalent d’un mois de caution.
Si tu viens en hiver, il faut rajouter les frais pour l’électricité et le chauffage, en fonction de ta consommation. De notre côté, nous en avons eu pour une centaine d’euros.
Si tu viens pour le ski, il y a des navettes gratuites qui t’amènent au pied des pistes tous les matins à 8 h. Mais tu peux aussi organiser des navettes pour l’heure qui te convient, c’est 2 LEV ≃ 1 euro par personne et par trajet.
Bon à savoir, le Four Leaf Clover a une piscine pour l’été !
Si jamais tu es chargé comme un mulet, Petia et Dimitar seront contents de te déposer à la gare routière ou au train. Sinon, les deux gares sont juste à côté l’une de l’autre, et à 20 minutes de marche du Four Leaf Clover.
Le coworking du Four Leaf Clover
Depuis peu, le Four Leaf Clover a converti son restaurant en coworking. En réalité, nous étions leurs toutes permières clientes officielles.
On a trouvé ça très intéressant, car le prix demandé par Petia était à 50 euros par mois avec un internet haute vitesse, des vraies chaises de bureau et du café-thé à volonté !
Par contre, côté design et aménagement il y a encore beaucoup de choses à faire, notamment en installant des casiers, une imprimante et de bons bureaux (actuellement, il s’agit des tables de l’ancien restaurant).
Pense à cette option pour l’été : le Four Leaf Clover a une piscine… Alors quoi de mieux qu’un petit plongeon entre deux séances de travail ?
Une offre d’emploi pour digital nomad : gérer un coworking !
Petia et Dimitar recherchent d’ailleurs actuellement une personne pour s’occuper du coworking. Si tu as envie de découvrir la Bulgarie et côtoyer d’autres digitals nomads, cela peut-être un challenge intéressant.
Voici une description des différentes tâches de la personne en charge du développement du coworking :
- suivi de l’aménagement du coworking et gestion
- présence sur les réseaux sociaux et animation de la communauté + idéalement une mise à jour sur le site web
- accueil des nouveaux nomades
- entretien de la machine à café et snacks (peut-être cuisine aussi, à discuter)
- gérer le chauffage de l’endroit
- être capable de communiquer en anglais
- autres services que tu trouverais utiles à apporter !
Si tu débutes en tant que freelance, cela peut être une bonne option pour toi puisque tu pourras travailler sur tes contrats tout en t’occupant de l’endroit !
Si le poste t’intéresse, tu peux nous écrire et nous te mettrons en relation avec Petia pour que tu puisses discuter des conditions (salaire, logement, etc.)
Les avantages sans les inconvénients d’un coliving à Bansko
Bref, cette formule nous convenait tout à fait, car nous avions les avantages d’un coliving sans les inconvénients puisque nous avions notre propre espace, notre propre appartement.
N’étant pas des grandes extraverties, nous aimons avoir notre indépendance. Le calme et la solitude sont nécessaires au rechargement de nos batteries.
Donc les colivings avec cuisines et tous les espaces de vies en commun ne nous attirent pas sur de longues durées. Pour une semaine ou deux, ça passe, mais au-delà ça nous épuise.
Au Four Leaf Clover, chacun à son appartement et on organise des évènements chez les uns et chez les autres sans se déranger. Plusieurs activités et sorties étaient ainsi proposées sur le groupe Facebook de la résidence : cours de salsa, sorties aux sources d’eau chaude, expéditions Lidl, ski, etc.
Le Coworking Bansko
Comme on te l’a déjà raconté plus haut, nous avons choisi l’option du Four Leaf Clover pour plus d’efficacité. En effet, il nous suffisait de descendre en bas de l’immeuble pour être rendues au bureau !
Mais le Coworking Bansko peut également être une très bonne option, notamment si tu cherches à développer ton réseau. Il est situé à une quinzaine de minutes du Four Leaf Clover, en plein centre-ville, et il coûte 130 euros par mois.
Avec ce membership, tu auras aussi accès au coworking dans le secteur de la Gondola (télécabine qui monte au domaine skiable). Cela peut être très intéressant si tu souhaites faire des demi-journées de ski, par exemple. De ce qu’on nous a dit, ils ont même pensé à équiper les bureaux de casiers pour que tu puisses laisser ton ordinateur en sécurité pendant que tu profites des pistes de ski !
Là pour le coup, que ce soit au centre-ville ou dans le quartier de la gondola, la communauté du coworking est beaucoup plus développée qu’au Four Leaf Clover et les équipements sont beaucoup mieux adaptés et au goût du jour (chaises, bureaux, prises de courant, espace chauffé 24 h/24). La personne qui gère le coworking Bansko a longtemps été un digital nomad donc il comprend bien les réalités du métier !
Se nourrir à Bansko
Faire ses courses à Bansko
Il y a un petit supermarché assez bien fourni à une dizaine de minutes à pied, il est moins cher que les supermarchés dans le secteur de la Gondola et on y trouve l’essentiel. Il est situé juste à côté du rond-point de Bansko (croisement Ulitsa Tsar Simeon et Ulitsa Rila). À vrai dire, tous les résidents qui n’ont pas de voiture font leurs courses à cet endroit.
Bien sûr, la nourriture est assez chère pour la Bulgarie, mais pour un mois, cela fait amplement l’affaire. Au Four Leaf Clover, plusieurs résidents de longue date s’organisaient ensemble pour aller faire leurs courses dans les plus gros supermarchés des villes voisines.
Le marché
Il y a un marché tous les dimanches matin, même en hiver. C’est un très bon endroit pour y acheter vos fruits et légumes à petit prix et l’ambiance est sympa. Il ferme autour de 13-14h.
Notre sélection de restaurants et bars à Bansko
Yanitza
Yanitza est le restaurant des digitals nomads à Bansko ! À peu près tous les nomades du coliving Bansko (juste à côté), en ont fait leur cantine. Petits prix, bonne nourriture et service sympa.
On nous a plusieurs fois offert le dessert, plutôt gentil comme attention !
Tchevermeto
Un incontournable des restaurants touristiques de Bansko. Il était très bien noté sur Tripadvisor (mais est-ce que ça veut vraiment dire quelque chose ? De notre côté, on était plutôt méfiantes vis-à-vis de ça).
Après être passées plusieurs fois devant au cours du séjour, on s’est finalement décidées pour le tester (sa terrasse bien exposée au soleil pour l’hiver n’y est pas pour rien !).
La nourriture traditionnelle y était très bonne et le service rapide et sympa. On y est retournée une autre fois, en mangeant cette fois à l’intérieur : déco typique bulgare avec le grand foyer au centre de la pièce et musique bulgare traditionnelle. À essayer au moins une fois !
Mumu s’est même fait offrir un petit vin de fraise à la fin du repas !
Leonardo
Un des restos chics de Bansko, qui change un peu de la nourriture bulgare. Ce resto italien affiche des prix nettement plus chers qu’ailleurs, mais le cadre est plutôt sympa. À réserver pour les grandes occasions.
Si tu t’en tiens aux pizzas, les prix restent néanmoins raisonnables pour un resto de ce standing (environ 20 LEV ≃ 10 euros la pizza ou le plat de pâtes). Par contre, on te déconseille de prendre les desserts, ils sont chers et à chaque fois, on a été déçues !
Le petit Nicolas
Il s’agit d’une boulangerie qui fait de délicieux sandwichs, parfaits pour la pause du midi. Il y a 3 tables où tu peux manger, mais s’il fait beau, autant aller manger dehors.
Ne manque pas les pâtisseries. On a testé la tarte au citron meringuée, délicieux !
Le Steak Hause Lazur
Si tu es en quête d’un bon steak, c’est une bonne adresse. Le pavé de bœuf sauce au poivre est excellent. 😉
Le Caffe Club « New »
Ce bar est vraiment très sympa pour une soirée à Bansko en hiver. La déco est sympa, moderne et surtout, le bar est non-fumeur. Un gros plus, car il est encore permis de fumer à l’intérieur de certains établissements en Bulgarie.
Sans compter que les cocktails sont délicieux à prix riquiqui ! Mumu a repris plusieurs Margaritas, du coup !
Le Caffe Eliz
La terrasse est très bien exposée au soleil à partir de midi avec vue sur l’animation de la place. On a bien aimé boire un verre à ce café en revenant du marché ! Par contre, petit bémol, l’intérieur du café – bien que sympa – est fumeur.
Bilan du mois passé à Bansko
Un mois surchargé, mais stimulant
Nous n’avons malheureusement pas pu profiter autant de Bansko que l’on aurait souhaité. Mais on ne se plaint pas pour autant : nous avons signé plusieurs gros contrats et avons lancé le Campus des Créateurs Nomades, un projet qui nous tenait à cœur depuis longtemps.
Bref, nous avons passé l’essentiel de notre mois à Bansko à travailler d’arrache-pied et nous n’avons pas eu assez de temps pour sympathiser plus avec d’autres nomades digitaux. Pour tout te dire, les journées commençaient souvent à 9 h pour finir à 23 h !
Tout ce qu’il nous fallait
Néanmoins, le fait d’être à Bansko nous a facilité la vie ! La ville offre vraiment tous les services qu’un digital nomad peut rechercher. Bref, c’est une destination « facile » qui ne nous demandait pas de planifier les choses à l’avance.
Du coup, c’était assez simple de se concentrer sur notre travail et de pouvoir prendre des breaks rafraîchissants dès qu’on en ressentait le besoin !
Ne pas culpabiliser
Car pour tout te dire, on a quand même réussi à prendre des breaks dans ce mois intense.
On ne le répétera jamais assez, c’est vraiment important de s’accorder des pauses dans son travail : cela te permet de prendre du recul et d’être plus efficace quand tu te remets au boulot !
Bref, de notre côté, on s’est fait plusieurs belles journées et demie-journées de ski !
Le ski à Bansko
Quand nous y étions, la deuxième station de ski du pays, Vitosha (juste à côté de Sofia) avait été fermée. Les pistes de ski étaient donc très occupées.
Il y a une seule remontée, la « Gondola » qui monte tous les skieurs à un plateau d’où partent les autres remontées mécaniques. Cette disposition crée un engorgement et il n’est pas rare d’attendre 30-45 minutes avant de pouvoir embarquer dans la Gondola.
Il faut savoir que la Gondola ouvre à partir de 8 h, mais que tu peux acheter ton billet à la journée à partir de 8 h 30 seulement. Donc si tu as un pass de saison où un pass sur plusieurs jours, tu passes rapidement entre 8 h et 8 h 30. Sinon… tu te retrouves coincé dans la foule !
Nous avons payé 54 LEV ≃ 27 euros pour la demi-journée et 70 LEV ≃ 35 euros pour la journée complète. Ce qui en fait la station la moins chère d’Europe.
De même, pour rejoindre la ville il y a uniquement une seule piste, la ski road. On a trouvé ça particulièrement dangereux, car la piste était vraiment bondée et les accidents nombreux en fin de journée. À tel point qu’on a préféré redescendre en Gondola (et on était loin d’être les seules).
Autre point noir, qui a un peu terni l’expérience du ski en Bulgarie malheureusement : le comportement de beaucoup de skieurs et de snowboardeurs. Malheureusement, les règles de bases de sécurité ne sont pas respectées la plupart du temps : laisser la priorité aux personnes qui vous précèdent, garder le contrôle, s’arrêter dans des endroits visibles et pas au milieu de la piste ou d’une sortie d’un télésiège, etc.
Bref, le nombre de blessés sur les pistes est juste hallucinant à Bansko. Il y a un ballet incessant de motoneige qui évacue les blessés (ils ont même des télécabines ambulances !).
Pour te donner un exemple, un skieur trouvait que Mumu n’avançait pas assez vite dans un plat (un moment un peu délicat quand tu es snowboarder), il pouvait la dépasser par la droite, mais il a préféré lui mettre un coup de bâton dans le postérieur !
Ou encore une autre fois, nous étions assises sur le bord de la piste, elle était dégagée, mais un skieur nous a foncé dessus pour taper dans le snow de Clem… (Ce scénario s’est reproduit plusieurs fois).
Difficile de rester serein sur les pistes : se casser un poignet ou un bras c’est interdit quand tu fais notre boulot !
Retour en été ?
Bref, on a bien aimé Bansko, mais tous ces éléments font que ce n’est peut-être pas l’endroit où l’on reviendrait skier…
Par contre, on aimerait bien y retourner en été pour explorer le parc national et profiter des terrasses.
Et toi ?
Dis-nous en commentaires si tu as déjà eu l’occasion de tester d’autres « hubs » de digital nomads. On aimerait bien avoir tes recommandations pour la suite !
Ou alors, as-tu envie de tester la vie de digital nomad ?
Refuse to hibernate dit
Je ne connaissais pas du tout Bansko, je ne suis jamais allée en Bulgarie d’ailleurs, mais ça a piqué ma curiosité !! Si un jour le confinement est levé… j’irai bien y faire un tour là-bas !! ;P