by Bienvenue, pour t'aider dans la concrétisation de ton projet, on t'invite à lire notre guide pour devenir un créateur freelance libre et indépendant.
Nous avons prévu de passer le nouvel an à Bangkok, c’est déjà le temps de repartir !
L’avion est trop cher pour nos petits moyens, les trains sont complets, ça sera donc en bus couchette jusqu’à Bangkok !
Nous avons testé ou re-testé toutes sortes de transports. Les asiatiques sont très créatifs de ce point de vue… Le trajet de Luang Prabang à Bangkok avec une journée de transit à Vientiane a été plutôt trépidant pour nous…
Nous avons acheté nos billets de bus dans une des nombreuses agences de voyage de Luang Prabang avec une prise en charge complète, histoire d’être tranquilles.
Ainsi, un tuk-tuk est venu nous chercher à la porte de notre guesthouse à Luang Prabang pour nous amener à la gare routière pour que nous puissions prendre notre premier bus.
Le bus couchette made in Laos, c’est sans doute unique au monde, en effet, ils ont un aménagement particulier.
Le bus est divisé en cabine-couchettes deux personnes. Vous n’avez donc pas la possibilité de vous tenir assis. Pour dormir, c’est l’idéal mais il vaut mieux avoir la couchette du bas sinon le mal des transports est vite arrivé…
Pour plus de sensations, préférez voyager seul, vous aurez la chance de dormir collé-collé avec un parfait inconnu, qui mange des saucisses dans un sac plastique… Pour nos amis les grands, sachez que la longueur de la couchette est de 1m70… Cela devient donc un Tétris Humain !
Technique ultime : Installez-vous le plus tôt possible et occupez l’espace sinon on bougera vos affaires.
Bien que VIP, les toilettes c’est la route. On verra donc régulièrement des culs alignés en rangs d’oignons…. Un repas est inclu avec le billet mais on n’en verra jamais la couleur : le conducteur se gardera l’argent et mangera tous les snacks… Par contre on nous offre une bouteille d’eau ! Le trajet est d’une durée de 16h, sans arrêts proches de petits commerces…
Dans la nuit, le bus s’arrête au milieu de nulle-part. La direction a lâché. Les chauffeurs, réparent le tout, éclairés à la lampe de poche, et repartent sur les routes en lacets sans la moindre inquiétude… Ouf! On arrivera avec une petite heure de retard à Vientiane.
image
Nous passerons donc la journée à Vientiane à admirer l’architecture franco-soviétique (dixit le Lonely)… Et bien la ville ne fait vraiment pas rêver, une journée de visite suffit amplement. Nous mangerons une super bonne pizza au feu de bois dans un resto tenu par des français… Miam !
Enfin le soir arrive et nous devons retourner à l’agence de voyage relais pour notre bus pour Bangkok. Petite anecdote : La femme du responsable sort de sa douche et vient téléphoner au milieu de l’agence en serviette de bain au milieu des voyageurs qui comme nous attendent leur tuk-tuk pour la gare routière ! Que l’on ne vienne plus nous parler de la pudeur des laotiens !
Le tuk-tuk vient nous chercher à l’heure. Il roule d’ailleurs en sens inverse et nous fera une marche en arrière sur une 3 voies, tout ce qu’il y a de plus normal.… Soudain, on ne sait vraiment pas ce qu’il se passe dans son esprit, mais il décide de faire la pression des pneus dans le tuk-tuk remplit à bloc. Puis se met en quête de voyageurs fantômes : Il tournera en rond dans la ville en s’arrêtant à une dizaine d’adresses, en s’énervant de plus en plus sur son téléphone… Les touristes commencent à se crisper, en effet, on manque de louper notre bus….
Une fois à bord du premier bus qui nous fait passer la frontière, pas de problème, les formalités sont super simples, nous revoici en Thaïlande! Nous devons encore changer une dernière fois de bus après la frontière.
Attention, ils n’ont rien à voir avec ceux du Laos : énormes sièges, avec écran de télé intégrés dans les appuis têtes, par contre impossible de brancher les écouteurs. Donc, tout le bus entend ce que les autres écoutent.
En sachant qu’il nous reste environ 16h de voyage, Clem redoute qu’on nous fasse le même coup qu’au Laos pour la bouffe. Elle demandera donc à 3 personnes différentes de l’équipage si un repas est prévu par la compagnie ; la réponse est négative à chaque fois.
À la pause, elle court pour nous acheter 2-3 trucs à grignoter, pendant que Mumu s’assure que le bus ne reparte pas sans elle et notre encas ! Une fois remontée à bord dans bus, les bras pleins, les hôtesses nous apportent des repas avec un grand sourire !
On arrive à 5h du matin à Bangkok, il nous faut alors attendre un bon bout de la matinée pour enfin aller dormir !
Laisser un commentaire