Partir un an Amérique du Sud, réaliser un documentaire au Népal contre vents et marées, se lancer dans la création d’un blog de voyage et dans une activité de créatrices de contenu au retour, signer un premier livre… Découvre les coulisses des créatrices du blog « Les Géonautrices ».
Les créateurs nomades : le podcast
Bienvenue dans la série d’articles et de podcasts sur les créateurs nomades. Notre objectif est de partager avec toi l’histoire de créateurs qui exercent leur métier sur les routes ; qu’ils soient photographes, illustrateurs, développeurs, musiciens, graphistes, vidéastes ou troubadours !
Tu peux écouter l’interview des Géonautrices sur notre podcast ici :
Découvre ici leur interview sur notre podcast : les créateurs nomades . Abonne-toi sur iTunes , Spotify, Deezer ou Google podcast ! Tu pourras écouter leur histoire dans le métro, sur la plage, au marché ou dans ton van !
Énora et Candie, devaient participer au salon Destination Nature de 2020.
Cela devait être un grand moment pour elles puisqu’elles allaient présenter leur nouveau livre et le documentaire de Candie.
Malheureusement, la crise du Covid-19 en a décidé autrement.
Lorsque nous avons appris la nouvelle, on leur a proposé de venir nous parler de tous les projets ici et de partager leur expérience pour t’aider à réaliser les tiens.
Au programme de cet article, tu découvriras :
- Les coulisses d’un voyage d’un an en Amérique du Sud, avec un PVT en Argentine.
- La transition vers une activité de créatrices de contenu et de blogueuses pro.
- Le parcours du combattant pour réaliser un documentaire au Népal.
- Comment publier son premier livre ?
Qui sont les Géonautrices ?
Candie et Énora ont deux profils différents, mais complémentaires. Elles tiennent ensemble un blog de voyage et d’outdoor : Les Géonautrices
Énora, c’est la plus réfléchie, la plus patiente du duo.
Avant de rencontrer Candie, elle était plus dans un schéma classique : le boulot dans des bureaux, les 5 semaines de vacances. Elle travaillait en web marketing pour le compte d’une grosse boîte de e-commerce.
Dès qu’elle le pouvait, Énora en profitait pour partir découvrir de nouvelles destinations.
Elle a commencé les voyages, avec ses parents depuis qu’elle était petite. Mais elle n’était jamais partie sur des longues périodes. Elle avait bien dans la tête de partir voyager sur une plus grande durée…
Candie de son côté est impulsive et a toujours mille projets en tête. Avant la rencontre avec Énora, Candie était saisonnière, elle passait ses hivers dans les stations de ski et l’été en bord de mer à travailler dans des restos. Elle en profitait pour partir à droite à gauche, explorer. Elle n’avait jamais eu d’emploi fixe. Énora la décrit comme possédant une très grande force de caractère et qui atteint ses objectifs.
Leur premier voyage en commun a été la Thaïlande.
À ce moment-là, Énora a pris 3 semaines de congés pour rejoindre Candie qui était partie pour un voyage de 4 mois en Asie.
Lancer son blog de voyage et d’outdoor
Fin 2016, Candie vient s’installer à Bordeaux, la ville où vit Énora. Les filles décident alors de créer un blog de voyage ensemble.
Pourquoi ?
Tout simplement parce qu’Énora avait envie de développer ses compétences en blogging et les voyages l’intéressaient. Candie souhaitait partager des contenus sur la thématique des voyages et de l’outdoor.
Leur audience a grandi doucement, mais sûrement, cette année-là. Les visiteurs devenaient de plus en plus nombreux.
Elles sont ensuite parties réaliser un PVT en Argentine, on y reviendra un peu plus bas.
On arrivait à sortir un article par semaine pendant les 1 an de voyage. »
Candie
Pendant ce grand voyage, elles ont tenu le rythme des publications !
À leur retour en France elles avaient prévu de participer à plusieurs salons en relation avec le thème de leur blog comme le Salon Destination Nature et le WAT.
Elles souhaitaient aussi découvrir de nouvelles destinations !
Énora et Candie savaient qu’elles voulaient se professionnaliser dans le domaine du blogging de voyage et de la randonnée ainsi qu’en création de contenu.
Leur blog est devenu progressivement leur plateforme de communication et leur portfolio.
Si toi aussi tu rêves de te lancer à ton compte en tant que créateur, télécharge notre guide gratuit « Comment booster ton activité de Créateur freelance ». Clem te partage plusieurs conseils que tu peux mettre en place rapidement pour développer ton activité :
Mais revenons sur ce voyage en Argentine un instant. C’est une expérience qui mérite qu’on s’y arrête quelques minutes !
Partir en Argentine grâce au PVT
Comment voyager un an en Amérique du Sud ?
Depuis ses 15 ans, Candie rêvait de découvrir l’Argentine.
Elle voulait pouvoir découvrir le pays sur la durée, prendre son temps.
Le permis vacances travail (PVT) proposé par l’Argentine était donc idéal.
C’est un permis de travail ouvert. Avec un PVT tu peux donc travailler pour n’importe quel employeur sur place et tu n’es pas obligé d’avoir de contrat de travail avant d’arriver au pays.
Mais à ce moment-là, pour faire une demande de PVT en Argentine, l’âge maximal autorisé était de 30 ans (depuis, il est passé à 35 ans).
Et Candie, allait sur ses 30 ans…
Candie et Énora ont donc décidé de demander un PVT en Argentine et profiter de l’expérience avant qu’il ne soit trop tard.
Les blogueuses sont parties pour 1 an de voyage en Amérique du Sud.
Leur PVT a été très simple à obtenir, presque pas de paperasse :
Il y a moins de demandes que de places disponibles. »
Énora
Au total, elles auront passé 8 mois et demi en Argentine et 3 mois et demi entre le Pérou et la Bolivie.
Plutôt que de collectionner les pays d’Amérique du Sud, elles ont préféré le slow travel et prendre le temps de profiter des rencontres et de ce que les destinations avaient à offrir.
On voulait vraiment profiter et pas courir, c’est vraiment notre façon de voyager. On préfère voyager tranquillement, profiter de chaque endroit, de chaque rencontre. »
Énora
Est-il nécessaire de parler espagnol pour un PVT en Argentine ?
À leur arrivée en Argentine, Candie ne parlait pas un mot d’espagnol et Énora avait quelques lointains souvenirs de lycée.
Elles sont d’abord arrivées à Buenos Aires, avec un point de chute dans une auberge de jeunesse où elles pouvaient communiquer en anglais.
Pour la suite, elles se sont débrouillées, en mettant des « o » et des « a » à la fin des mots, en faisant des signes, etc.
Elles ont appris l’espagnol sur le tas.
Comme quoi, il suffit de se lancer pour apprendre !
Travailler en Argentine : la réalité
À leur arrivée, Candie et Énora ont cherché un emploi.
On s’est assez vite rendu compte que ce n’était pas évident de trouver du travail en Argentine… »
Énora
Les Argentins ont déjà eux-mêmes du mal à trouver du travail en raison de la situation économique du pays.
Découvrir l’Argentine grâce au volontariat
Elles se sont donc tout naturellement tournées vers le volontariat.
Le volontariat sur workaway ou woofing est, pour elles, le meilleur moyen d’être en contact avec les locaux.
Énora et Candie travaillaient 5 jours par semaine et en échange, elles étaient nourries et logées.
Le volontariat de type woofing a comme avantage de favoriser les rencontres et de t’immerger dans la culture du pays.
Leur première expérience en volontariat (woofing) a duré un mois : elles ont participé à la construction d’une maison écologique en terre, boue et paille.
En plus de découvrir la culture du pays, elles ont pu développer des compétences en écoconstruction.
Le volontariat suivant s’est moins bien passé, la personne qui les accueillait était moins agréable, moins dans une dynamique d’échange.
Mais, elles ont quand même décidé d’aller au bout de leur engagement. Elles sont donc restées 2 semaines.
Leur troisième woofing a été leur meilleure expérience, elles sont d’ailleurs toujours en contact avec ces personnes. Énora et Candie les aidaient à entretenir leur terrain et à s’occuper des animaux.
Au delà des tâches qu’on a pu faire dans ce volontariat-là, c’était vraiment la rencontre humaine le feeling est très bien passé direct, on a énormément rigolé… »
Énora
Comment faire du volontariat à l’étranger ?
Candie et Énora se sont inscrites sur le site Workaway.info. Il faut payer 44 $US (environ 40 euros) par an pour avoir accès aux différents volontariats possibles sur la plateforme.
Une fois que tu as repéré un volontariat qui t’intéresse, tu peux contacter l’hôte pour voir s’il a des besoins sur la période qui t’intéresse.
Les Géonautrices te conseillent de ne pas t’y prendre trop à la dernière minute, notamment pendant les périodes touristiques.
Énora rappelle que si jamais tu arrives dans un volontariat qui ne se passe pas bien, où tu ne te sens pas bien, tu as toujours la liberté de partir quand tu veux.
Tu n’as pas de « contrat » signé avec l’hôte.
Tu peux aussi rejoindre le réseau WWOOF ou encore Helpx.
Avoir des réserves avant de partir en PVT en Argentine
Si le PVT en Argentine t’intéresse, essaie d’avoir des réserves financières pour plusieurs mois de côté.
En Argentine, tu trouveras du travail plus difficilement que lors d’un PVT au Canada, en Nouvelle-Zélande ou encore en Australie.
Un emploi plus stable, mais moins enrichissant
Énora et Candie ont quand même réussi à trouver du travail dans une agence de voyages française, dans le nord-ouest de l’Argentine pendant 2 mois.
Mais elles ont trouvé cette expérience nettement moins enrichissante que vivre chez des gens, partager leur quotidien et les aider dans leurs activités et projets.
Anecdotes en Amérique du Sud
Le paysage qu’elles ont préféré
Le parc national de Talampaya : Au nord-ouest de l’Argentine, un paysage désertique, d’altitude encore très peu touristique.
On se croirait probablement sur Mars on avait aucune idée que ça existait sur terre… »
Candie
Leur pire galère
La pire galère des Géonautrices lors de ce voyage a eu lieu au Pérou, lors d’un trek de quatre jours en autonomie complète dans la cordillère blanche au Pérou. Candie avait un léger torticolis en partant, mais rien d’inquiétant.
Après une matinée de rando, elles se sont arrêtées pour manger le midi. Peu après le repas, Candie est tombée malade. Mais vraiment malade, au point de s’arrêter très souvent aux détours du sentier (en basse saison touristique, heureusement 😅).
Elle n’a rien pu avaler pendant 2 jours… mais a continué à randonner à 3 500-4 000 m.
Elles ont bien pensé à faire demi-tour, mais elles étaient déjà rendues à mi-chemin, donc autant continuer !
Au 3ème jour, elles ont attaqué un col à 4 700 m (on rappelle que Candie n’avait toujours rien mangé). Pendant la traversée du col, il y avait un vent glacial. Le torticolis a dégénéré et Candie s’est retrouvée avec le dos bloqué.
Énora s’est retrouvée à faire la mule… »
Candie
Impossible pour elle de porter son sac à dos. Énora a donc du porter le deuxième sac pour la descente du col.
Et au moment où on a trouvé un endroit pour poser la tente, Énora a sorti la tente et il s’est mis à grêler c’était la veille de Noël 2018… »
Candie
Finalement, le lendemain, l’état de Candie c’était nettement amélioré et elles ont pu finir leur trek sans encombre avant d’attraper un des rares bus en circulation le jour de Noël et rejoindre la ville la plus proche.
L’insécurité en Amérique du Sud
Énora et Candie ne se sont jamais senties en insécurité durant leur année de voyage en Amérique du Sud.
À Buenos Aires, la première personne qui nous a interpellé, c’est un petit vieux pour nous aider alors qu’on cherchait notre route sur une carte… »
Candie
Même à Buenos Aires, qui a une mauvaise réputation, elles n’ont jamais eu de problèmes.
La ville qui craint ne nous a pas plus perturbé que ça… »
Candie
Candie rappelle qu’elles ne se mettent jamais dans des situations à risques.
Elles évitent les quartiers peu recommandés et limitent les sorties la nuit.
On te recommande d’ailleurs de toujours te renseigner sur les quartiers à éviter quand tu débarques dans une grande ville et les règles de sécurité à observer dans les pays que tu découvres (et ça n’importe où dans le monde).
Devenir un créateur de contenu
À leur retour de voyage, Énora et Candie ont chacunes lancé leurs activités indépendantes dans plusieurs domaines : la photo, la vidéo et l’écriture.
Candie se spécialise plus en vidéo et Énora en photo. Mais les deux se forment en continu dans ces domaines. Elles se partagent le rédactionnel.
Énora porte également la casquette « marketing » et s’occupe de la technique pour le blog.
Développer une audience avec un blog
Les Géonautrices rappellent que développer une audience à l’aide d’un blog prend du temps. Il faut publier régulièrement et être rigoureux.
L’audience ne se crée pas en un an ou deux, c’est beaucoup plus long. »
Candie
Leurs clients en freelance
Candie cherche à développer sa clientèle auprès des agences de sport outdoor et des agences de tourisme locales. Elle s’intéresse également aux petites entreprises qui ont besoin d’aide dans ces différents domaines.
Énora travaille régulièrement avec Candie sur les projets. Mais Énora cible aussi les entreprises éthiques, que ce soit dans le bien-être ou qui apportent une valeur positive à leurs clients.
Trouver des contrats au retour d’un grand voyage
Vers la fin du voyage, Candie et Énora ont commencé à préparer leur retour en activant leur réseau, en planifiant leur participation à des événements.
Pour Énora, le retour s’est passé de manière extrêmement fluide, des personnes de son réseau lui ont proposé des contrats assez rapidement.
De son côté, Candie s’était lancée dans un projet personnel de documentaire et a ainsi passé beaucoup de temps à démarcher des sponsors et des partenaires éventuels.
Maintenant que ce projet est terminé, Candie se consacre au développement de sa clientèle.
Si tu souhaites te lancer en freelance mais que tu ne sais pas forcément par où commencer, télécharge ce guide :
Tourner un documentaire au Népal
La naissance d’un projet personnel
Le documentaire au Népal est avant tout un projet personnel de Candie.
Pendant son voyage en Argentine, une amie d’enfance l’a contactée pour qu’elles partent toutes les deux faire un trek au Nepal pour souligner l’année de leur 30 ans.
Candie a donc sauté sur l’occasion. Dès son retour d’Argentine, elle s’est penchée sur son prochain défi : un trek dans le Khumbu, la région de l’Everest.
En découvrant la région, Candie voulait aussi porter un projet qui avait du sens, contribuer à sa manière : c’est là que l’idée d’un documentaire sur l’écologie et le problème des déchets au Népal est née.
Préparer un documentaire
Pour réaliser son documentaire, Candie a eu peu de moyens. Mais elle a néanmoins persévéré, avec le soutien d’Énora, car le projet lui tenait vraiment à coeur. Elle y a donc passé énormément de temps et a surmonté tous les défis et les contraintes liés à la réalisation d’un documentaire dans un pays lointain et en haute montagne.
On te laisse découvrir le documentaire sur le Népal de Candie juste ici :
La recherche (difficile) de partenaires
Candie a cherché des partenaires pour soutenir son projet, malheureusement sans succès. Il faut aussi se rappeler que à cette époque, Candie n’avait encore jamais produit de documentaires et n’avait pas de portfolio.
Certaines entreprises lui ont aussi répondu que leurs budgets avaient déjà été alloués pour l’année.
Donc si tu te lances dans un projet de ce type, garde en tête que le timing est important et qu’il faut s’y prendre énormément à l’avance pour trouver des partenaires.
Trouver des partenaires est complexe lorsque tu pars de zéro : essaie d’avoir un prototype de ton projet ou d’autres exemples de ce que tu as déjà fait et de ce que tu peux lui apporter comme valeur.
En effet, il ne faut pas oublier l’intérêt pour un partenaire : souvent il recherche de la visibilité, beaucoup de visibilité.
Une campagne de financement participatif
Parallèlement, Candie a lancé une campagne sur Ulule pour l’aider à financer la production du documentaire. Les fonds récoltés lui ont permis de s’acheter l’équipement minimal, nécessaire à la poursuite de son projet.
D’ailleurs, nous avions interviewé François du blog Randonner Malin sur la réussite de son crowdfunding. Cela peut te donner des pistes pour réaliser le tien.
Les recherches pour approfondir le propos.
Pour établir ton documentaire, la recherche documentaire est source d’inspiration et de réflexion.
Candie a commencé par faire des recherches sur l’état de l’écologie au Népal et les déchets sur les pentes de l’Everest. Elle s’est ensuite intéressée à ces thématiques en réduisant le champ des recherches aux sentiers de trekking.
Elle n’a pas trouvé beaucoup d’information sur l’état des sentiers de treks.
Les personnes à interviewer
Ensuite, la vidéaste a identifié des personnes à rencontrer et a préparé les interviews à l’avance :
- Un jeune népalais créateur d’un organisme qui s’appelle « Lets Clean Up Nepal«
- Son guide de trekking
- Deux randonneuses
Elle avait également prévu d’interviewer le directeur de l’agence de trekking avec laquelle elle avait organisé son trek, mais au final, il n’a pas pu se libérer pour l’interview.
Le scénario a réécrire au dernier moment
Pour cette étape, les études de Candie en scénarisation lui ont été bien utiles, puisqu’elle a commencé l’ébauche du scénario.
C’est pendant cette période que le film Everest Green de Jean-Michel Jorda est sorti.
Les messages de ce film étaient très similaires à ce que Candie avait dans l’idée de produire sur place.
Elle a donc du retravaillé son scénario et l’adapter en post-production pour qu’il se différencie dans son approche et dans la manière de traiter le sujet.
Le tournage au Népal (écourté !)
Candie est restée un mois au Népal pour le tournage et a réalisé un trek de 15 jours. Elle en a profité pour tourner un maximum de choses afin d’avoir de la matière au montage.
Malheureusement, son trek a dû être écourté car elle a eu le mal des montagnes !
Je suis revenue avec des images et un message. »
Candie
Pour le tournage du documentaire, elle a utilisé un Lumix G80 avec un micro externe, un enregistreur et un trépied. Elle a acheté également suffisamment de batteries pour pouvoir faire le tournage pendant toute la durée du trek.
La post-production
Au départ, Candie avait en tête de réaliser un documentaire de 25 minutes.
Finalement, elle a décidé de retravailler les scénarios et cela a aboutit à 2 documentaires :
- Le documentaire de 10 minutes sur l’écologie au Népal et la sensibilisation des plus jeunes : Nettoyer le Népal.
- Un deuxième documentaire de 15 minutes sur l’expérience de Candie et Énora en voyage et la pollution liée au tourisme de masse : L’empreinte de l’homme (bientôt disponible sur YouTube).
La diffusion
Le documentaire devait être présenté au public en avant-première lors du salon Destination Nature, malheureusement annulé à cause de l’épidémie de Coronavirus.
Bilan du documentaire
La réalisation des documentaires a été un parcours du combattant du début à la fin.
Mais Candie a eu le courage de persévérer et de terminer son documentaire.
C’est pas le film de ouf, c’est pas un blockbuster, c’était pas l’idée de toute façon, mais au moins mon message sera passé. Et puis quitte à ce que dans quelques années, j’en referai un similaire qui sera de meilleure qualité parce que je me serai améliorée, je ne serai pas dans les mêmes conditions, j’aurais peut-être des sponsors d’ici là parce que j’aurais plus d’expérience, etc. »
Candie
Un projet personnel est une très belle vitrine de ce que tu es capable de faire avec peu de moyens, tout en développant tes compétences et ta créativité.
Il enrichit ton portfolio et permet de faire passer un message puissant.
Développer un projet personnel fort est un excellent moyen d’attirer de bons clients.
Si tu veux savoir quelles erreurs à ne pas commettre lorsque tu crées ton portfolio, télécharge ce guide :
Les créateurs ont souvent tendance à se dire « J’aurais pu faire mieux si j’avais eu ça… », mais garde toujours en tête que la contrainte rend créatif.
Et les personnes qui vont regarder ton travail ne savent pas ce que tu avais en tête non plus…
La technique, c’est bien, mais ce n’est pas le plus important si ton message est fort et travaillé.
Beaucoup de créateurs se freinent car ils n’ont pas le meilleur matériel pour travailler, c’est notamment le cas en vidéo.
Mais sache que tu peux commencer graduellement avec un smartphone et un micro et t’équiper au fur et à mesure.
C’est d’ailleurs ce qu’on a fait avec le projet des Petits Aventuriers et la chaîne Voyage en roue libre.
Écrire un guide sur le trekking
Comment trouver son éditeur ?
Ce projet a été proposé aux Géonautrices en juillet 2019 par l’intermédiaire de Benoît Richer qui tient le blog Des yeux plus grands que le monde.
Benoît n’avait pas le temps de développer un guide sur le trekking alors il a donc recommandé aux Éditions Vagnon, Énora et Candie.
Ici, le réseau des Géonautrices leur a ouvert une belle opportunité.
Si tu veux des pistes pour créer ton réseau (sans souffrir), lis cet article.
Le guide « Premiers réflexes – spécial trekking »
Le guide est axé sur la pratique de la randonné pour les débutants. Il donne des conseils sur la préparation d’une randonnée de plusieurs jours, sur le choix du matériel, l’organisation de la logistique et comment éviter les accidents.
Le processus d’écriture avec une maison d’édition
L’écriture du guide a été très fluide pour Candie et Énora (beaucoup plus facile que le documentaire). Elles se sont basées sur des articles qu’elles avaient déjà écrit sur leur blog et ont essayé de répondre aux questions d’Énora sur le sujet puisqu’elle est assez débutante dans le domaine.
Elles ont tout d’abord préparé un plan qu’elles ont soumis aux Éditions Vagnon.
Une fois le plan validé, elles ont écrit le premier jet du guide qui a ensuite été relu par la maison d’édition qui a proposé des corrections.
Les Géonautrices ont alors retravaillé une deuxième fois le guide pour finaliser.
La suite a été pris en charge par la maison d’édition : les maquettes, les illustrations, la dernière relecture et l’envoi en impression.
Énora et Candie ont tellement aimé cette expérience qu’elles sont déjà en train de réfléchir à écrire un guide encore plus complet sur le sujet !
Le guide devait sortir le 20 mars, mais sa disponibilité en raison de la crise du Covid-19 est actuellement limitée.
Les inspirations des Géonautrices
Les prochains projets
Candie et Énora aimerait faire un trek de 8 jours dans les gorges du Verdon quand le confinement sera levé : le GR49 qui part de Saint-Raphaël sur la Côte d’Azur jusqu’à Rougon dans les Gorges du Verdon ou sinon elle pense peut-être faire la Grande Traversée du Mercantour (GTM).
Elles vont aussi continuer à travailler sur le blog des Géonautrices, mais elles pensent l’orienter davantage sur le trekking et l’outdoor plutôt que le tourisme.
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Quel projet créatif aimerais-tu réaliser ?
Raconte-nous en commentaire, partage-nous ton expérience et tes idées.
Tu peux aussi retrouver d’autres histoires de créateurs inspirants sur le podcast des Créateurs Nomades.
Remy MOREAU dit
Inspirant comme interview ça m’avait manquer 😉
Bon j’ai cherché mais j’arrive pas à trouver de personnes que j’aimerais que vous interviewer par contre ça m’a inspiré pour interviewer d’autres personnes en rapport avec mon projet perso donc ça c’est grave cool 😉
Enora & Candie dit
Merci les filles pour cet échange et le coup de pouce ! Ça a été un plaisir de partager nos expériences ! 🙂