Ça te démange de quitter ton job ? Pourtant c’est un CDI, un job bien payé… Ça c’est la petite phrase que tu entends dans ta tête pour te raisonner. Puis, là, il y a cette interview d’Isabelle Fabre, une solopreneur intrépide, qui va t’allumer ! Elle a quitté son job d’ingénieur pour réaliser son rêve. À travers son portrait, tu comprendras l’importance d’être à l’écoute des autres dans l’entrepreneuriat.
Isabelle Fabre a 32 ans, elle est solopreneur depuis 5 ans dans le domaine du sport et du voyage. Nous avons eu l’occasion de la rencontrer au salon des blogueurs voyage à Lille et avons été impressionnées par sa manière de développer son business : créatrice d’une marque de vêtements, blogueuse voyage, chroniqueuse TV et pour des magazines, organisatrice de voyages sportifs… elle n’arrête jamais.
Les créateurs nomades
Bienvenue dans la série d’articles et de podcasts sur les créateurs nomades. Notre objectif est de partager avec toi l’histoire de créateurs qui exercent leur métier sur les routes ; qu’ils soient photographes, illustrateurs, développeurs, musiciens, graphistes, vidéastes ou troubadours !
Découvre ici leur interview sur notre podcast : les créateurs nomades . Abonne-toi sur iTunes , Spotify, Deezer ou Google podcast ! Tu pourras écouter leur histoire dans le métro, sur la plage, au marché ou dans ton van !
Sa vie, avant d’être solopreneur
Il y a 5 ans, Isabelle Fabre était ingénieur dans une grosse boîte. Elle avait donc un travail confortable et la tranquillité d’un CDI. Mais Isabelle rêvait de voyage depuis plusieurs années.
Après une rupture amoureuse, l’ingénieur décide de partir seule 6 mois en Australie. Malgré le dépaysement, elle n’a pas su profiter de cette expérience. Elle vivait également difficilement le fait de « voyager pour voyager », sans avoir d’occupation utile à côté sans travailler.
J’avais vraiment l’impression de passer à côté de ma vie.
De salariée à solopreneur
À son retour d’Australie, elle a commencé à postuler pour de nouveaux jobs. Elle a eu plusieurs entretiens qui ont débouché sur des propositions d’embauche, mais elle trouvait toujours des excuses pour les refuser.
Le déclic c’est quand j’ai refusé un poste super bien payé et hyper intéressant. J’allais signer… Et au dernier moment, je leur ai dit : mais au fait, vous avez une douche ?
Cette entreprise n’avait pas de douche… Pour Isabelle, ce n’était pas un sacrifice acceptable : ce ne serait plus possible pour elle d’aller au travail à vélo ni courir le midi.
Je n’allais devoir que bosser là-bas… Ça me faisait vraiment horreur…
Isabelle a repris un billet d’avion suite à cet événement. Au même moment, elle a fait un bilan de compétences, qui lui a permis de voir où étaient ses priorités.
Un travail qui ne te plaît pas amène souvent une mauvaise estime de soi. Par exemple, Isabelle ne se voyait absolument pas comme une personne créative avant son bilan de compétence.
Dans mon boulot d’avant, ingénieur, j’étais… ça ne me plaisait pas, je n’étais pas bonne, du coup ce n’était jamais moi qui amenais les bonnes idées… Je ne me voyais pas du tout comme quelqu’un de créatif.
Pendant ce voyage, Isabelle avait peur d’avoir le fameux « trou dans le CV » pour le jour où elle devrait reprendre un boulot. En parallèle du bilan de compétences, Isabelle a alors monté sa boîte en écoutant les suggestions de son conseiller. Elle est ainsi devenue solopreneur.
Ses débuts comme solopreneur
Créer une tribu
Isabelle a commencé par créer un groupe Facebook pour les femmes qui font du trail. Rapidement, les femmes membres du groupe lui ont fait part de leur frustration de ne pas pouvoir se reconnaître entre elles pendant les courses. Elles souhaitaient avoir un moyen de reconnaissance et afficher leur appartenance au groupe.
C’est ainsi que la première idée de solopreneur d’Isabelle a été de créer une marque de textile. L’idée, c’est que les filles de la communauté « Trail entre Elles » puissent se reconnaître entre elles, grâce à des accessoires textiles.
Ainsi les femmes de cette communauté peuvent créer plus facilement de nouveaux liens d’amitié, s’encourager, se prendre en photo, etc.
Développer son audience sur les réseaux sociaux
Isabelle a conscience qu’il est très difficile de développer une grosse audience sur toutes les plateformes. Sa communauté sur Facebook est très engagée et dynamique, elle y consacre donc beaucoup d’énergie.
Ainsi, elle préfère poster ses vidéos sur Facebook plutôt que YouTube, car les partages de sa communauté lui amènent plus facilement de nouveaux abonnés.
Parallèlement, elle développe également Instagram, car les marques sont très intéressées par cette plateforme.
Isabelle ne comprend pas le désintérêt actuel des marques pour Facebook, car pour son business, quasiment tous ses clients proviennent de ce canal.
Isabelle a su tirer parti des fonctionnalités de cette plateforme : en effet, le domaine du voyage se prête très bien aux partages.
Groupes Facebook : les groupes sont un moteur de la plateforme et Facebook les met d’ailleurs beaucoup en avant. Le fait d’avoir développé un groupe très fort lui permet d’attirer les membres vers ses pages personnelles et ses produits.
Les femmes de Trail entre Elles ont environ 40 ans, souvent mamans. Quand Isabelle propose des événements, il y a un engouement immédiat, car cela permet aux filles de la communauté de prendre un break en laissant la famille à la maison et en s’octroyant une pause dans leur routine quotidienne.
Facebook est très utilisé par le public de Trail entre Elles, contrairement à Instagram.
Isabelle a nommé des ambassadrices qui sont des points de repère par région : elles ont été identifiées pour leurs talents d’organisatrices d’événements ou d’animation du groupe. Sinon, elle fonctionne beaucoup au feeling et offre beaucoup d’échanger avec les filles. Il lui arrive aussi de proposer des petits jeux qui font participer les membres et partager les expériences.
Distinguer des opportunités
Je me rends compte qu’il y a beaucoup d’idées autour de nous et qu’il suffit de piocher, d’écouter les gens. C’est les gens qui vous disent quoi faire, qui ont les idées, en fait… en étant à l’écoute, on se rend compte que le monde est plein d’opportunités.
La création d’une marque de textile
Isabelle souligne que son expérience passée d’ingénieur lui donne la confiance et la capacité de pouvoir exécuter les projets, une fois qu’elle a trouvé l’idée. Si elle n’a pas l’information ou la connaissance exacte, elle va la chercher sur Internet.
C’est comme ça qu’elle a monté sa marque de vêtements toute seule. Elle a commencé par faire des appels d’offres sur Alibaba et a reçu des réponses d’usines chinoises intéressées.
Isa a ainsi commencé par développer des échantillons en s’inspirant des affaires de sport qu’elle aimait bien. Elle a regardé les matériaux, les dimensions, etc.
De la même manière, Isabelle a appris à développer sa propre boutique en ligne pour vendre les produits.
Une activité autour du kitesurf
Elle a su profiter de ses voyages pour développer ses compétences en photo, vidéo et en drone. C’est aussi lors de cette première année qu’Isabelle a commencé le kitesurf. Elle s’est vite perfectionnée dans cette discipline.
En 2015, elle cherchait des sponsors. Elle a donc commencé à développer activement et professionnellement ses réseaux sociaux.
Mais un accident en kitesurf la fait réfléchir et elle commence à revoir le positionnement de ses réseaux sociaux : d’athlète, elle passe progressivement à blogueuse voyage.
Le requin
Isabelle retourne alors en Australie.
Et là, j’ai failli me faire bouffer par un requin…
Avec son nouveau copain, elle décide alors de faire une sortie en kitesurf sur une plage paradisiaque. Pendant qu’elle se met à l’eau, Cyril fait des images pour le plaisir.
Très rapidement, Isabelle voit une énorme ombre apparaître en dessous de sa planche. Il s’agit d’un grand requin blanc de 4,50 m… C’est la panique, Isabelle décide de faire immédiatement demi-tour. Mais le vent est très faible, elle tombe à l’eau. Finalement, elle repart, et rejoint la plage tant bien que mal.
Bien entendu, tout a été filmé. Isabelle et son copain décident de mettre la vidéo en ligne sur YouTube. Très rapidement, la vidéo devient virale. Deux jours après, le quotidien d’Isabelle est complètement bouleversé : les télévisions débarquent, elle est interviewée par tout le monde, à la radio, par téléphone, par Skype, etc.
Chroniqueuse TV et Magazines
À son retour en France, la télévision française veut l’interviewer. Suite à cette expérience, une chaîne de TV locale, Azur TV, lui propose un contrat de chroniqueuse pour son émission.
J’ai vraiment fait ce que j’aimais, ce qui m’éclatait… et je me suis créée des jobs avec ça…
Pour Azur TV, Isabelle propose des chroniques voyages hebdomadaires. Elle vient en plateau quand elle est en France ou sinon elle envoie des petites capsules vidéos de ses destinations.
Pour enregistrer ses chroniques, elle réfléchit à une trame avant de lancer la caméra. Elle veut absolument éviter de faire par cœur pour rester le plus possible naturelle et spontanée.
Depuis peu, Isabelle travaille aussi pour des magazines : une ancienne amie d’enfance qui venait de lancer un magazine l’a remarqué via les réseaux sociaux. Ça lui a donné envie de la recontacter pour qu’elles travaillent ensemble. C’est ainsi qu’Isabelle a pris en charge les rubriques voyages de Nancy Magazine et de Metz Magazine.
Création de contenu
À travers toutes ses expériences, Isabelle est devenue blogueuse voyage et génère des revenus via la vente de ses photos et vidéos aux agences de voyages et aux offices du tourisme.
Le copain d’Isabelle vient souvent lui prêter main-forte pour ses créations de contenu, notamment pour piloter le drone quand elle est sur le kitesurf.
Elle a aussi recours à son cercle d’amis pour la création de contenu. Par exemple, certaines de ses amies jouent sa doublure sur les photos et vidéos !
Proposer des voyages qui lui ressemblent
J’aime bien partir avec mes abonnés.
À travers son blog, Isabelle s’est positionnée sur « Voyager autour du sport ». Elle s’adresse ainsi aux voyageurs solos qui sont intéressés par une pratique sportive pendant leurs vacances.
En effet, c’est plus compliqué et cher de partir quand on est un voyageur solo. Il y a aussi la peur de ne pas rencontrer du monde.
Je pars du principe que mes abonnés me ressemblent. S’ils me suivent, ils doivent aimer ce que je suis, ils doivent aimer mes valeurs… Donc forcément, entre eux, ils vont bien s’entendre !
Ainsi, Isabelle propose des voyages un peu insolites, toujours avec des agences de voyages. Son fil conducteur est le sport, notamment en trail ou en kitesurf.
Pour proposer ses voyages, Isabelle bâtit elle-même les voyages à travers des destinations qu’elle a déjà testées en solo. Elle contacte les agences ou les clubs et leur propose de venir avec un groupe.
Ces voyages sont très populaires, c’est toujours complet ! La demande pour ce type de voyage est très forte pour les personnes qui voyagent seules.
Isabelle en profite par la même occasion pour proposer à ses clients des photos professionnelles au drone, notamment en kitesurf.
La vie de solopreneur
Un état d’esprit
Pour Isabelle, il s’agit de toujours tester de nouvelles choses et monter de nouveaux projets. Ainsi cela lui permet de tisser des connexions entre ses différentes activités et de développer son réseau.
J’aime bien la notion de progrès. J’ai l’impression que si je fais toujours la même chose, je vais peut-être régresser dans ma vie.
Ne pas avoir peur de l’échec. Elle te recommande de te lancer et de ne pas avoir peur des erreurs que tu peux faire, car tu vas apprendre à travers elles et faire évoluer ton projet.
Ça m’est déjà arrivé de me planter sur des produits textiles. J’ai des tonnes de cartons qui s’entassent dans mon garage pour des produits qui n’ont pas marché… Ça arrive de se planter ! On apprend aussi vachement de nos échecs.
S’entourer pour s’aider ponctuellement et se former. En tant que solopreneur, tu devras te former continuellement pour apprendre de nouvelles choses et développer ton business.
Ainsi, Isabelle pense de plus en plus à recruter un vidéaste ponctuellement pour augmenter en qualité, mais aussi pour apprendre de nouvelles techniques.
Mais à long terme, elle veut conserver son statut de solopreneur et la liberté qu’il confère donc elle ne pense pas embaucher une équipe pour la soutenir dans son travail.
Les inconvénients
En tant que solopreneur, Isabelle a beaucoup ressenti l’isolement au début. Car à la différence du statut d’employé où tu as des collègues de travail, tu te retrouves seul chez toi, surtout au début de ton activité.
Je fais plein de rencontres, mais ce n’est pas pareil. Voir des collègues tous les jours, c’est agréable J’aimais bien ce côté d’avoir des petites têtes connues tous les jours qui prenaient soin de moi.
Également, quand on travaille à son compte, on a tendance à prendre moins de temps pour soi. Mais si cela paraît étonnant, depuis que Isabelle Fabre est solopreneur, elle fait beaucoup moins de sport que lorsqu’elle était salariée. Elle trouve ça relativement difficile, car elle ne trouve plus le temps pour mener des entraînements sportifs de qualité et ses performances sportives s’en ressentent.
Prendre 2 h pour courir maintenant c’est hors de question. J’ai tellement de choses à faire, je n’y arrive pas…
Les avantages
Isabelle aime beaucoup travailler de chez elle, éviter les bouchons… et de travailler depuis partout dans le monde.
Maintenant, elle a un but lorsqu’elle voyage. L’entrepreneuse profite beaucoup plus de ses déplacements, elle ne culpabilise plus.
Ça donne vraiment une raison à mon voyage, je voyage sans culpabiliser.
Isabelle gagne également beaucoup mieux sa vie que quand elle était ingénieur pour une grosse boîte. Ça lui a pris 3 ans à revenir au niveau de son salaire d’ingénieur. Depuis deux ans, elle gagne nettement mieux sa vie.
Les aides disponibles quand on est solopreneur
Elle rappelle que la France offre vraiment d’excellents outils pour se lancer à son compte : le chômage, la prime pour l’activité (avec la CAF).
La BGE propose un suivi gratuit personnalisé de ton projet avec un conseiller pour t’aider dans ton projet : fixation des prix, impôts, modèles de lettres, idées, etc. Il suffit d’être inscrit à pôle emploi pour pouvoir en bénéficier.
Vous pouvez commencer l’accompagnement avant même d’avoir créé votre boîte. Même si vous n’avez seulement qu’une idée. Ils seront en mesure de vous dire si votre idée est bonne, la faire évoluer… si par expérience les gens qui ont ce genre de projets ça marche, ça ne marche pas…. Quelles sont les erreurs, à quoi vous attendre, c’est génial !
Les conseils d’une solopreneur pour se lancer
Se lancer, ne pas hésiter.
C’est normal d’avoir peur.
Il faut accepter de se laisser le temps.
Un projet prend du temps pour mûrir, il faut du temps pour savoir ce qu’on veut, ce qu’on aime et apprendre à se connaître. Il faut savoir faire évoluer son projet.
Le seul regret d’isabelle, c’est de ne pas avoir profité de ses 6 mois, seule en Australie : elle était stressée et n’arrivait pas à se projeter dans le futur. À ce moment-là, elle ne savait pas ce qu’elle voulait faire de sa vie.
Avec du recul, j’aurais bien aimé lâcher prise pendant ces 6 mois et me dire vraiment « je m’éclate, c’est 6 mois de ma vie pour moi, je suis en vacances… et le reste, on verra plus tard ».
Faire des erreurs
Faire des erreurs permet de s’améliorer et de construire son projet.
Isabelle ne changerait rien à son parcours. En effet, les erreurs qu’elle a commises lui ont appris beaucoup de choses.
J’ai fait des erreurs, j’ai même dû prendre plusieurs fois des avocats.
Par exemple, lors de la création de sa marque Trail entre Elles, elle n’a pas pensé à effectuer des recherches avant de la déposer à l’INPI. Le magazine « Elle » l’a alors attaquée. Elle a donc dû prendre un avocat pour défendre sa marque. Son manque de préparation lui a coûté de l’argent et a bloqué le développement de sa marque pendant un an.
L’importance des compétences interpersonnelles
Être souriant et dynamique va donner envie aux gens de t’aider et de travailler avec toi. C’est vraiment très important que tu cultives ton réseau et que tu sois bien entouré.
Je suis une personne qui est très souriante. Je pense que quand on sourit, on donne envie aux gens d’aller vers toi. Et du coup, ça crée des opportunités…
On m’a donné des bons tuyaux et c’est sûr que ça aide !
Où suivre Isabelle Fabre ?
Le groupe Facebook Trail entre ELLES
À retenir :
- Si tu es depuis un moment dans un travail qui ne te convient pas, un bilan de compétences peut t’aider à y voir plus clair et à mieux cerner tes objectifs futurs (ex. devenir un créateur nomade).
- Rester à l’écoute de sa communauté permet de distinguer des opportunités.
- Même si tu n’as pas la compétence précise ou l’information, il existe de nombreuses ressources en ligne pour pouvoir te former dans n’importe quel domaine.
- Créer une communauté, une tribu peut-être un véritable tremplin pour toi.
- Si ton offre de service ou de produit répond à un besoin profond de ton audience, tu pourras développer ton entreprise rapidement. Il est très important que tu sois à l’écoute des problèmes de ton audience et que tu veuilles sincèrement les aider.
- Lorsque tu es solopreneur, il est très important de garder un peu de temps pour toi pour faire ce que tu aimes et rompre avec l’isolement.
- Le temps est aussi la clé pour faire mûrir ton projet, c’est normal que ton entreprise évolue beaucoup au fil des premiers mois.
- Plusieurs aides sont disponibles pour soutenir ta création d’entreprise.
- En tant que solopreneur, tu dois constamment tester de nouvelles choses, lancer de nouveaux projets. Ceci te permet d’avoir plusieurs cordes à ton arc. Si un de tes secteurs d’activité va moins bien, tu peux rebondir en t’appuyant sur les autres.
- Fais des recherches avant de déposer ta marque.
- Ne néglige pas tes compétences interpersonnelles : on ne sait jamais comment le retour d’ascenseur va arriver, alors reste positif !
Pour aller plus loin
Tu peux lire le guide pour développer ton activité de créateur freelance et si tu es perdu on peut t’aider personnellement ici.
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L’histoire d’Isabelle t’a motivé ? Retrouve les portraits et conseils d’autres créateurs nomades ici, et tu peux les écouter suriTunes , Spotify, Deezer ou Google podcast et bien d’autres plateformes !
Et toi ?
- Quel est ton projet ?
- Quel créateur voyageur souhaiterais tu que l’on interviewe ?
- Aimerais-tu nous raconter ton histoire ?
- Que t’inspire le parcours d’Isabelle ?
Raconte-nous en commentaire !
Emmanuel dit
Votre interview est juste génial
C’est une conversation conviviale et l’expérience partagée par Isabelle est vraiment super inspirante
je vais vous suivre les filles
À bientôt
Emmanuel
Clem et Mumu dit
Merci Emmanuel ! On a vraiment adoré interviewer Isabelle. Et avec Mumu qui quitte définitivement son travail salarié dans 15 jours, ça nous a regonflé à bloc ! À bientôt