Aujourd’hui, tu vas découvrir la petite révolution qui se cache sous le nom de Røde Wireless Go.
Dans le cadre de nos projets pour Les petits aventuriers, Voyage en roue libre ou encore pour mes clients, je cherchais le système micro de mes rêves :
- léger ;
- Un micro qui puisse capter le son d’un intervenant à distance ;
- un micro avec un son de bonne qualité ;
- un système qui synchronise directement le son de mon micro avec ma piste vidéo lors de l’enregistrement.
Bonne nouvelle : Rode a créé un système de récepteur – transmetteur (incluant un micro) qui répond à toutes ces exigences ! C’est donc le moment pour nous de tester et de comparer le Wireless GO avec toi.
⚠️ Depuis l’écriture de cet article, Røde a sorti de nouveaux modèles plus performants de micros sans fil : Les Wireless Go II et Wireless ME. On t’invite à lire cet article pour en savoir plus.
Nous te détaillons notre test dans cet article, mais tu peux aussi regarder la vidéo pour te faire ton propre avis, puisque nous faisons des comparatifs avec le micro directionnel Rode Videomic Rycote, le dictaphone Sony ICD-TX 650B et le combo Zoom H1n + le micro-cravate Smartlav+ de Rode.
Ne néglige jamais le son dans une vidéo
Pourquoi les micros sont-ils devenus une obsession chez moi ?
Si tu débutes en vidéo, voici le meilleur conseil qu’on puisse te donner : investis dans un excellent micro plutôt que dans une excellente caméra.
Même si cela semble contre-intuitif au départ, une vidéo avec une image de mauvaise qualité se regarde, mais pas une vidéo avec un son médiocre. Cela devient vite insupportable.
Chaque type de vidéo ou de créateur à ses propres besoins et exigences.
Ce système sera peut-être idéal dans le cas de notre utilisation, mais ne le sera pas pour un court métrage, par exemple. Il faudra donc que tu valides si cela peut convenir à tes besoins.
Dans notre cas, nous utilisons ces micros pour des vidéos de types interviews, vlogs, reportages et contenus éducatifs.
Gagne en efficacité grâce au micro Wireless Go
Avant d’utiliser le Wireless Go, on utilisait un micro-cravate smartlav+ qu’on branchait soit dans un iPhone soit dans un enregistreur externe Zoom H1n.
Niveau qualité, c’était parfait pour mon utilisation. Mais le gros point faible de cette méthode est en post-production.
Il faut synchroniser les pistes audio avec les pistes vidéos sur un logiciel de montage. Sur des vidéos simples cela ne prend pas tant de temps que ça, mais sur un projet avec plusieurs caméras, plusieurs micros cela peut vite faire perdre une ou deux heures.
Il existe des logiciels pour traiter ce problème, mais finalement dans mon cas, ça me créait encore plus de soucis…
Sans compter que quelques minutes par montage finissent par être des heures perdues dans des tâches inutiles.
Le beau plus ici, c’est que notre bande-son n’est plus celle enregistrée par la caméra (qui est le plus souvent de piètre qualité), mais bien celle enregistrée par le micro du Wireless GO. OH YEAH !
Des heures de synchronisation économisées pour se concentrer sur des tâches plus créatives ! Ce n’est pas beau ça ?
Okay Clem & Mumu, mais ce n’est pas le seul micro à proposer cette option ? Il existe les micros directionnels ou encore les autres systèmes d’émetteurs-transmetteurs.
Un micro ultraléger pour les digital nomads
Oui, ce n’est pas le seul à synchroniser, mais c’est le plus léger !
Ce micro est fait pour toi si tu crées des vidéos sur les routes comme nous.
Si tu voyages en sac à dos, tu auras probablement l’obsession de limiter le poids.
Si ça se trouve, tu coupes même le manche de ta brosse à dents pour économiser 10 g.
Ce système est ultra léger si on le compare à son grand frère : l’ensemble RODELink Filmmaker pèse 382 g contre 62 g pour le Wireless Go.
Tu trouveras ça peut-être excessif, mais en randonnée quand tu as un Ronin-S sur le dos, 4 objectifs, un drone, un ordi, des disques durs, et de l’eau ; chaque gramme compte !
Le Wireless Go, un micro tout terrain
À coupler avec d’autres micros
Le plus beau avec le Wireless Go de Rode, c’est qu’il a effectivement un micro intégré, mais tu peux aussi y connecter d’autres micros pourvu que tu aies soit un adaptateur, soit qu’il soit équipé d’une prise 3.5mm.
Cela signifie que je peux utiliser mon micro Smartlav+ de Rode (que j’adore) grâce à au connecteur SC3.
Pourquoi ajouter ce micro-cravate au système Wireless Go ?
- Cela me permet de mettre une bonnette anti-vent (deadcat) qui tienne bien. Ceux fournis avec le Wireless Go tombent facilement, c’est un point à améliorer pour la v2.
- La qualité du micro est supérieure à celui intégré dans le transmetteur
- Mettre le transmetteur dans une poche est plus discret en entrevue.
Cela dit, lors de tournages de type vlog, j’utiliserai surement le système sans micro-cravate pour simplifier le processus.
Brancher le Wireless Go dans son iPhone ou dans son Mac pour avoir un micro sans fil
Cette fonctionnalité est idéale pour les lives ou si tu fais des vidéos uniquement à l’Iphone sans faire de compromis sur la qualité du son. On te montre ça dans cette vidéo :
Comment brancher ton Wireless Go à ton Mac ? Ou encore à ton iPhone ?
Si tu veux un son clair sur ton téléphone, tu avais jusqu’à présent deux options :
- celle d’avoir un micro connecté directement à ton téléphone comme un « VideoMic Me » de Røde.
Sauf que dans ce cas, tu dois être vraiment proche de ton téléphone. Et donc tu ne peux pas trop varier les plans.
- Ou alors tu pouvais avoir un micro Lavalier connecté à ton téléphone, comme le Smartlav+ de Røde.
C’est pratique, maiiiiiis, dans ce cas, tu te retrouvais relié à un fil et pour les déplacements, c’est loin d’être optimal : tu te prends les pieds dans le fil, etc.
Bref, si tu veux avoir des plans à distance éloignée, cela ne fonctionne pas.
Et sur ton MacBook Pro, tu as peut-être besoin d’enregistrer ton audio directement sur une application comme Audacity ou Audition, mais à distance de ton écran.
Par exemple, ton vieux Mac de 2014 a un ventilo très bruyant (bon, au moins avec les nouveaux MacBook qui ont la puce M1, tu n’auras plus ce problème :D).
Donc l’idéal est de passer au sans fil, puisqu’il a l’avantage de te permettre d’avoir un son de bonne qualité synchronisé avec ta vidéo.
Donc moins de post-prod !
Tu n’as pas à lier la piste audio et la piste vidéo une fois dans ton logiciel de montage, comme tu pourrais le faire avec un dictaphone ou un Zoom H1n.
Pour faire tout ça, on va utiliser le micro Røde Wireless Go avec un adaptateur, car les prises jacks sont différentes.
Le câble fournit avec le Wireless Go de ne gère que l’audio. C’est embout un TRS.
Celui qui est dans ton Mac ou dans ton iPhone est un TRRS, car la sortie est audio et micro.
C’est pour cette raison que tu peux y brancher un casque avec un micro intégré.
Il te faut donc un adaptateur qui permet de faire la conversion entre TRS et TRRS.
Tu auras besoin du câble Røde SC7 si tu as accès à une entrée mini-jack sur ton téléphone ou ton ordinateur.
Tu branches ton câble SC7 dans le récepteur du Wireless, avec le côté noir du câble, 2 traits sur ton embout.
Le côté gris est est à brancher vers ton téléphone ou ton ordinateur ( 3 traits sur ton embout).
Et c’est tout !
Par contre, si tu travailles avec les modèles récents d’iPhones, il te faudra l’adaptateur Apple lightning-mini-jack en plus, ou encore un câble Røde SC6L.
Autonomie
Le système Wireless Go a une autonomie annoncée de 7 h. Ce qui est tout à fait honorable. D’ailleurs, le transmetteur et le récepteur utilisent une prise USB – USB-C pour être rechargés. Une batterie portative doit donc être efficace lors d’un tournage.
Tu trouveras sur le boitier transmetteur un signal lumineux pour contrôler ton niveau de batterie. Par ailleurs, le boitier récepteur possède un écran qui t’indique le niveau de batterie du transmetteur et du récepteur. Le caméraman peut donc garder un œil dessus. Ce petit détail peut éviter de mauvaises surprises au moment du montage.
Le contrôle du niveau audio
Le boitier récepteur, celui qui est branché à la caméra, possède un bouton qui te permet d’ajuster le niveau audio. L’écran du récepteur te permet aussi de détecter si le niveau est trop fort : si tu passes dans la zone orange, méfie-toi !
En effet, une bande-son saturée ne peut pas être réparée en post production.
Lors du tournage, le son était saturé au départ pourtant j’avais mis le niveau de décibel sur le transmetteur au plus faible. Si cela t’arrive, pense à vérifier dans les paramètres audio de ta caméra. Tu peux normalement y ajuster le niveau.
Une portée tout à fait honorable.
Ce micro contrairement aux micros directionnels te permet d’avoir l’intervenant à une distance allant jusqu’à 70 m ! C’est moins que le RODELink Filmmaker qui va jusqu’à 100 m. Mais en ce qui nous concerne, c’est bien assez !
Un micro directionnel demande à ce que l’intervenant soit bien en face de la caméra et relativement proche. Ici, le micro est sur l’intervenant, donc toujours proche de sa bouche.
Par ailleurs, sur chacun des boitiers du kit possèdent un indicateur qui t’informe si la connexion entre le transmetteur et le récepteur fonctionne.
Un micro abordable
Le kit wireless go reste tout à fait abordable puisqu’il coûte moins de 200 euros. Si tu veux le coupler à un Smartlav+, il faudra compter à peu près 80 euros de supplément.
Le Wireless Go tient-il ses promesses ?
Le micro interne est de moins bonne qualité que lorsque l’on utilise un Smartlav+, mais globalement, il tient ses promesses.
Par mesure de sécurité, comme je le faisais avant, j’enregistrerais toujours au moins deux pistes audio pour les tournages importants, comme les interviews avec des clients importants.
Mais tu l’auras compris en ce qui me concerne, ce micro répond à toutes mes attentes et ce kit fait dorénavant partie de notre sac à dos !
Si tu veux en savoir plus sur le matériel photo et vidéo qu’on utilise tous les jours, on t’invite à lire cet article.
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