Cette semaine, nous invitons Isis du blog Les nouveaux travailleurs à nous parler de son projet expérience de voyage en communauté. Nous lui laissons la parole pour vous faire découvrir le concept et avoir son avis dessus.
Wifi Tribe est une communauté de digital nomads qui voyagent ensemble. En 2018, j’ai voyagé pendant huit mois en Amérique Latine, dont cinq avec cette communauté. Cette expérience m’a permis de devenir une digital nomad plus aguerrie et a été riche en apprentissages.
Sommaire
- Devenir digital nomad : mon rêve devenu réalité
- Pourquoi voyager en communauté ?
- Voyager avec Wifi Tribe : retour d’expérience
- Bilan de mon expérience avec Wifi Tribe
Devenir digital nomad : mon rêve devenu réalité
Le jour où j’ai appris que le blogging permettait de voyager autour du monde tout en gagnant sa vie, j’ai connu un des moments les plus excitants de ma vie ! J’avais trouvé exactement ce que je voulais faire.
J’ai créé mon blog Les Nouveaux Travailleurs en février 2017, pour aider chacun à devenir plus épanoui au travail, et démocratiser les “nouveaux modes de travail” : télétravail à 100% (travail “remote”), nomadisme digital, et slash (cumuler plusieurs activités).
En juin 2018, je suis frustrée de ne pas avoir voyagé depuis quatre ans. Avide de découvrir un maximum de pays de l’Amérique latine. Alors que je ne génère pas encore de revenus via le blog, je décide de partir quand même en voyage et réalise mon rêve de devenir Digital Nomad.
Pourquoi voyager en communauté ?
Apprendre à devenir autonome en tant digital nomad
Au moment de préparer mon voyage, je ne me sens pas de partir toute seule. Je ne sais pas comment faire pour être digital nomad à l’étranger. J’ignore comment trouver un logement, comment choisir un quartier non dangereux, comment évaluer si le WiFi est suffisant, comment me faire des amis…
C’est pourquoi, je me dis que tout serait plus simple et confortable si je voyageais avec une communauté qui sait comment faire. Alors je me mets en quête de communautés avec lesquelles voyager.
Pourquoi voyager avec la communauté Wifi Tribe ?
J’ai choisi Wifi Tribe sur quatre critères :
- Les valeurs : c’était le seul site qui affichait ses valeurs. Je me suis complètement reconnue dans cette description et me suis convaincue que j’avais ma place dans cette communauté.
- L’Amérique latine : Wifi Tribe était la seule organisation qui proposait d’enchaîner les pays en Amérique latine. Les autres proposaient des destinations en Amérique latine, mais seulement un mois par-ci, un mois par-là. Moi, je voulais être en Amérique Latine non-stop avec ma communauté.
- Le prix : Wifi Tribe s’est aussi avéré être un des moins chers : à partir de 800 dollars par mois, versus plus de 1 300 dollars pour les autres.
- Hop-on, hop-off : avec Wifi Tribe, on n’est pas obligé de s’engager pour 4 ou 12 mois d’affilée. On peut venir un mois, faire autre chose un mois, revenir un mois. En revanche, on doit dire à l’avance combien de mois on compte passer avec la communauté sur l’année (et on s’engage financièrement)
Voyager avec Wifi Tribe : retour d’expérience
Le fonctionnement de Wifi Tribe
Wifi Tribe fonctionne par “chapitre”. Un “chapitre”, c’est :
- Un groupe de 12 à 25 personnes ;
- Des personnes réparties en plusieurs colocations à moins de cinq minutes à pied les unes des autres ;
- Dans une destination connue à l’avance ;
- Pendant 4 à 6 semaines.
On peut choisir d’être en chambre privée ou chambre partagée (moins cher).
Seul le logement est assuré par Wifi Tribe (qui inclut un bon WiFi et le passage d’une femme de ménage chaque semaine). Tout le reste (billets d’avion, transport depuis l’aéroport, weekends et sorties) est géré de façon autonome par les membres.
Plusieurs chapitres ont lieu en parallèle dans des destinations différentes. Voir le calendrier des destinations sur le site de Wifi Tribe.
Itinéraire de mon voyage avec Wifi Tribe
Sur huit mois de voyage, j’en ai passé cinq au sein de la communauté :
- Juin/juillet 2018 : La Paz (Bolivie) ;
- Août 2018 : Rio de Janeiro (Brésil) ;
- Septembre 2018 : Buenos Aires (Argentine) ;
- Octobre 2018 : Playa Del Carmen (Mexique) ;
- Novembre 2018 : je suis restée à Playa del Carmen, sans Wifi Tribe ;
- Décembre 2018 : je suis restée à Playa del Carmen, sans Wifi Tribe également ;
- Janvier 2018 : 1 semaine de vacances à Cuba + Medellin (Colombie) avec Wifi Tribe
- Février 2018 : 3 jours de vacances à Panama City (Panama).
Wifi Tribe : le positif de l’expérience
Rentrons dans le vif de mon retour d’expérience. Commençons avec les aspects positifs de ce que j’ai vécu avec Wifi Tribe.
Wifi Tribe m’a rendue autonome
Comme je l’espérais, mon expérience avec Wifi Tribe a fait de moi une Digital Nomad autonome.
Quand je suis arrivée en Bolivie – mon premier chapitre -, Wifi Tribe avait envoyé un taxi venir me chercher à l’aéroport. Et je le partageais avec une autre membre. Je n’avais donc rien eu à faire et n’étais pas toute seule. Dès le deuxième mois, en arrivant au Brésil, j’ai pris un Uber, comme une grande, jusqu’à mon appartement.
Le premier mois, je n’ai pas profité de la carte SIM qu’on m’a donnée car je ne comprenais pas comment ça marchait. Le deuxième mois, une amie m’a donné sa carte SIM et je l’ai rechargée toute seule à un kiosque (en portugais, appris dans son strict minimum sur le tas, s’il-vous-plaît !). Le troisième mois, j’ai acheté moi-même ma carte SIM et l’ai rechargée. A chaque fois, j’ai passé un petit palier.
Quand je suis restée au Mexique après le départ de Wifi Tribe, j’ai trouvé mon logement moi-même, et même de nouveaux amis. Logement avec bon WiFi, carte SIM, et se faire des amis, ce sont les trois premiers points-clés pour vivre son nomadisme digital sereinement, selon moi.
Maintenant, je me sens prête à partir dans un pays étranger seule, sans la communauté.
C’est confortable
Voyager avec Wifi Tribe, c’est confortable : pas besoin de se préoccuper de trouver son logement (stress en moins), ni de faire les allers-retours avec les propriétaires pour leur demander d’augmenter le forfait, ni à s’occuper du ménage.
On peut laisser les autres explorer et se lancer une fois le chemin balisé (comme où trouver les cartes SIM et les charger, les bon cafés pour travailler, des restos sympas). Ainsi, on peut se reposer sur ceux qui ont plein d’idées de weekends et aiment organiser, pour donner l’élan (ensuite on offre son aide comme on peut).
Dès qu’on se déplace pour visiter quelque chose ou participer à un événement, on peut convier un autre membre, ou carrément se déplacer en groupe, ce qui est rassurant dans un pays étranger.
En fait, en groupe, on se sent complètement protégé. C’est pourquoi je pense que cette manière de voyager n’a rien à voir avec le fait de voyager seul.
Être toujours entourée
Je suis extravertie, ce qui veut dire que mon énergie vient du fait d’être entourée de monde. C’est ce qui me manquait à Paris, je me sentais trop seule. Avec Wifi Tribe, ma jauge de socialisation est complètement remontée. J’étais constamment en présence de mes colocs et des autres membres de la communauté. Je me sentais entourée, je me sentais bien.
A noter qu’au bout des huit mois, j’avais quand même envie de me retrouver un peu seule. Voyager en communauté pour être entouré c’est une chose. Partager sa chambre et ne jamais pouvoir avoir son cocon à soi, c’en est une autre. Même l’extravertie que je suis a besoin de temps pour elle.
Tout le temps quelque chose à faire
Personnellement, je n’aime pas devoir chercher des lieux ou des sorties à faire le soir. J’étais bien contente d’être dans un groupe où d’autres personnes adoraient ça. J’étais toujours active, en train de faire des choses, grâce à la dynamique d’autres personnes (je disais “oui” et suivais ce qui était proposé).
Oser faire des choses que je n’aurais jamais faites seule
Avec Wifi Tribe, j’ai vécu une “pression sociale positive”, surtout en Bolivie. Le groupe était assez aventurier. Quand tout le groupe a dit “On va descendre le “Chemin de la Mort” en VTT, de 4 650 mètres d’altitude à 1 500”, j’ai suivi.
En effet, j’avais peur d’avoir peur, peur de rater le virage et de passer par-dessus bord (ce chemin n’a pas de barrières donc si tu tombes, c’est dans le vide en gros), peur d’avoir le mal de l’altitude. Mais je l’ai fait parce que tout le monde l’a fait. Et je suis extrêmement contente de l’avoir fait. Je n’ai pas eu si peur que ça, c’était magnifique, j’ai kiffé le VTT… Je ne l’aurais jamais fait si j’avais été seule mais le groupe m’a aidée à y aller malgré ma peur, et je lui en suis reconnaissante.
On a aussi fait une balade en quad (là aussi pas de barrières sur les côtés), j’ai appris le paintball, le volley, le billard, la salsa, la capoiera, le pole dance, le tango, le spikeball… Plein de nouvelles choses tentées grâce au groupe.
Se sentir faire partie d’une communauté à vie
Ainsi, quand Wifi Tribe s’est terminé pour moi en février 2019, j’ai eu la sensation que désormais je faisais partie d’une communauté à vie. Même si je ne connais pas les nouveaux membres, je sais que je me sentirai à l’aise à voyager avec cette communauté à nouveau, que je peux y aller quand je veux, et que j’aurai toujours ce groupe duquel faire partie.
Améliorer son anglais
Enfin, la langue que l’on parlait entre nous était l’anglais. Pratiquer cette langue au quotidien, et l’entendre de la bouche de natifs anglophones, m’a permis d’améliorer un peu plus mon anglais (vocabulaire, compréhension orale, accent).
Wifi Tribe : le négatif de l’expérience
Mais Wifi Tribe, ça n’a pas été que du bon. Voici les aspects négatifs que j’ai vécus dans cette expérience.
Manque de contact avec les locaux
En tant que membre de Wifi Tribe, je me sentais appartenir à une communauté. Mais une communauté peu en contact avec l’extérieur. Notamment car certains ne parlaient pas espagnol et qu’il était difficile pour eux d’échanger avec les locaux dans cette langue.
En Bolivie, nous vivions dans un village à 30 minutes de La Paz. Le contact avec les locaux était quasi nul.
Au Brésil, parce que je n’étais pas à l’aise avec le portugais, je n’ai pas beaucoup cherché à rencontrer des locaux.
En Argentine, j’ai décidé que je voulais faire connaissance avec les locaux. J’en ai contacté sur Couchsurfing et en ai rencontré quelques uns. Mais c’était difficile de partager mon temps entre eux et le groupe Wifi Tribe. Ça me demandait plus d’énergie, et parfois de renoncer à passer des moments avec le groupe.
Créer une amitié requiert d’apprécier les personnes et de les voir plusieurs fois. Je n’ai pas accroché avec toutes les personnes rencontrées. Et en un mois, j’ai eu du mal à revoir ceux avec qui j’avais accroché.
Quant au Mexique et la Colombie, nous étions un groupe de 28 puis de 40 (25 “officiels” + 15 personnes membres de la communauté qui avaient décidé de venir dans cette ville au même moment). Avec ce nombre, j’ai mis mon énergie à apprendre à connaître chaque nouveau membre plutôt qu’à rencontrer de nouvelles personnes en dehors.
FOMO et émotions négatives
Le FOMO (Fear Of Missing Out), c’est la peur de rater quelque chose de cool si on ne participe pas. Avec Wifi Tribe, j’ai complètement découvert ce sentiment. Je ne le ressentais pas trop en France parce que je me disais que je pourrais participer une autre fois (car j’avais du temps devant moi), et je voulais maintenir une certaine discipline, qui m’aidait dire “non” à certaines propositions.
Mais, en voyage, avec un temps limité dans chaque pays et avec chaque groupe, je savais que chaque “non” était un moment de perdu avec eux. Plusieurs fois, j’ai refusé des propositions d’activités en plein après-midi ou le soir, pour pouvoir travailler, me reposer, ou rencontrer des locaux. Mais chacune de ces propositions génère une prise de décision. Or, prendre des décisions est énergivore.
Une fois que j’avais dit “non”, j’avais tendance à ruminer ça dans ma tête, voire à me culpabiliser (“tu aurais dû y aller pour profiter). J’ai donc trouvé difficile de vivre ces émotions dans ce groupe.
Difficile quand on est en création d’activité
Pendant mon voyage, j’étais en train de développer mon blog. J’avais prévu de lancer une formation en ligne avant la fin de l’année 2018. Mais la fin d’année est arrivée et j’étais loin d’être prête à sortir une formation. Etre avec Wifi Tribe a rendu très difficile la concentration sur mon objectif de monétisation. Mon énergie passait dans la découverte de nouvelles personnes, de nouveaux lieux, de nouvelles activités.
J’arrivais à bien travailler, mais uniquement sur les choses que je savais déjà bien faire (écrire des articles, mes newsletters, la communication, le montage et la retranscription des interviews…). J’avais beaucoup de mal à avancer sur les choses nouvelles (la formation notamment).
Je trouve donc que voyager avec une communauté comme celle-ci peut être difficile dans cette phase de création-développement d’activité.
Avant de la rejoindre, je pensais que je serais entourée d’entrepreneurs qui pourraient être comme des mentors pour moi et m’aider à avancer plus vite. Finalement, il y avait surtout des freelances et des salariés. Et peu de personnes semblaient intéressées par cet aspect mentoring entrepreneurial. Ce n’était pas la dynamique du groupe, qui était plutôt aux bons moments sociaux passés ensemble.
Gestion des dépenses personnelles
En France, j’ai une très bonne gestion de mes finances. Je fais le point régulièrement sur mes dépenses, je fais attention à ne pas trop dépenser… Avec Wifi Tribe, j’ai plus dépensé que jamais. Toutes ces excursions et nouvelles activités à tester avaient un coût. Mais ça, c’était la partie la plus contrôlable.
Plus difficile : les dépenses collectives. En Argentine, nous avons fêté Noël un peu en avance, juste pour le kif. Plusieurs groupes ont fait des achats : nourriture (en trop grande quantité), alcool (que j’ai à peine touché), décorations à profusion (on aurait pu se passer de certaines)… Je ne pouvais pas maîtriser les pulsions d’achat des autres dans ce contexte et ai dû payer pour des choses que j’aurais préféré ne pas payer. Même histoire à chaque barbecue ou autre activité collective du genre.
En Bolivie, j’ai dû avancer 300 dollars au groupe pour une excursion. Sachant que je n’avais pas de revenus et uniquement mon enveloppe d’économies (épargnée pour ce voyage), sortir une somme aussi importante m’a mise dans une situation de stress.
Avec le temps, je me suis habituée à ce fonctionnement, je l’ai accepté, et c’est allé mieux. D’ailleurs, cette expérience a changé mon rapport à l’argent (ce qui, pour le coup, est plutôt positif).
Une culture anglophone prédominante
Dans les chapitres où j’ai été, les groupes Wifi Tribe étaient composés de 60-70% d’Américains, Canadiens, et parfois autres anglophones (Afrique du Sud, Angleterre, Australie). Si cette composition m’a permis d’améliorer mon anglais, elle m’a apporté d’autres difficultés.
Au début, je ne comprenais que 70% de ce qui se disait. Les anglophones parlaient à leur rythme normal, avec leur argot, leurs références culturelles que je ne connaissais pas… Le temps que je comprenne ce qui avait été dit et que je formule une réponse, ils étaient déjà passés à autre chose. Par conséquent, je n’arrivais pas à suivre et me sentais donc exclue.
Avec le temps, j’ai progressé et ai pu comprendre de mieux en mieux. Mais je n’ai pas encore un niveau qui me permet de comprendre tous les accents, ou les gens qui “parlent dans leur barbe”. J’aurais apprécié que les anglophones fassent quelques efforts pour mieux inclure ceux dont ce n’était pas la langue natale.
Rythme trop intense
Arrivée en janvier, je me sentais épuisée. Passer seulement un mois dans chaque endroit me paraît donc être un rythme trop intense. J’étais sans cesse en train d’aider à organiser une soirée, un weekend, de prendre les billets pour mon prochain voyage, de m’inscrire pour un prochain chapitre… Je n’avais pas le temps de me poser dans mon nouveau chez-moi qu’il fallait déjà penser au prochain.
Pour moi, ce rythme est trop intense et j’ai l’intention de passer davantage de temps dans chaque endroit pour mes prochains voyages en tant que Digital Nomad.
Peu de temps pour soi et de nouveaux projets
Enfin, en janvier, j’ai réalisé que certaines choses me manquaient :
- Du temps pour moi : mon temps libre était passé en moments sociaux, et très peu de moments pour moi, pour faire du développement personnel, pour me retrouver. Et puis je n’avais pas ma chambre à moi ;
- Des side-projects : j’ai toujours eu plusieurs projets menés en parallèle dans ma vie, que ce soit des loisirs, des projets musicaux, des projets de blog, des activités créatives. En voyage, mon temps était passé à faire du tourisme, découvrir, et beaucoup moins à créer et à mener des projets qui me font kiffer (en dehors de mon blog).
Pour pouvoir mettre ça en place, il aurait fallu passer plus de temps dans chaque endroit selon moi, plus de stabilité pendant un temps donné. Ou accepter de passer moins de temps avec la communauté, et davantage sur des projets. Mais j’étais venue pour la communauté, alors c’était difficile de prendre cette décision.
Bilan de mon expérience avec Wifi Tribe
Finalement, après ces points positifs et négatifs, quel est mon bilan sur cette expérience passée avec Wifi Tribe ?
Wifi Tribe : parfait pour les salariés ou entreprises qui roulent
Comme évoqué, j’ai trouvé assez difficile de me concentrer sur les choses importantes au développement de mon activité. Je trouve donc que Wifi Tribe n’est pas idéal pour quelqu’un qui n’a pas encore un business qui roule (avec revenus relativement réguliers). Car la tentation est forte et on peut vite se laisser entraîner dans tout un tas de choses, sans travailler sur ce qui est essentiel.
En revanche, cette situation semblait bien convenir aux :
- Salariés : leur seule (ou principale) difficulté était de ne pas pouvoir libérer un vendredi ou un lundi pour faire un weekend prolongé, parfois nécessaire pour certaines excursions.
- Entrepreneurs avec un business déjà bien lancé : ceux-là connaissent bien les contraintes de leur travail, savent s’organiser, et comme l’argent entre, ils n’ont pas le stress financier des débuts.
Wifi Tribe : parfait pour démarrer en tant que digital nomad
Comme je l’ai dit, Wifi Tribe m’a rendue autonome en tant que digital nomad. Grâce au groupe, j’ai appris l’essentiel sur le tas.
Je crois qu’on peut aussi très bien apprendre sans faire partie d’une communauté. On peut se renseigner sur Internet. Ou bien aller quelque part où il y a plein de digital nomads et leur demander de l’aide sur place.
Mais la communauté apporte un lien fort entre les membres, des amis d’office. Si c’est quelque chose qui t’attire, ça vaut peut-être le coup de rejoindre Wifi Tribe.
A quoi ressemblera mon prochain voyage ?
Suite à cette expérience, j’ai décidé que mon prochain voyage serait différent :
- Rentrer plus souvent en France : j’aimerais être présente pour les moments-clés de l’année avec ma famille, comme Noël.
- Rester plus longtemps dans chaque endroit : un mois, c’était trop court à mon goût. J’aimerais rester deux à six mois dans chaque endroit.
- Sans communauté : j’ai envie de tester le voyage sans communauté, pour être davantage en contact avec des locaux, et apprendre à m’entourer de personnes qui m’apporteront encore plus de positif. Mais je compte aussi refaire quelque chapitres avec Wifi Tribe ou d’autres communauté de temps en temps.
Et toi, à quoi ressemblera ton prochain voyage ? Tenteras-tu l’expérience Wifi Tribe ? Si oui, tu peux t’inscrire en cliquant ici. Pensez à préciser mon nom (Isis Latorre) à l’inscription (si tu rejoins la communauté, Wifi Tribe m’offrira 100 dollars de réduction sur mon prochain chapitre, je te payerai une bière lors d’un chapitre en commun ;)).
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